Le ministre des Sports, René Ndemezo’o Obiang, et l’ambassadeur de Chine au Gabon, Li Fushun, ont effectué le 8 mars à Libreville une visite du chantier de construction du stade l’amitié sino-gabonaise qui devra abriter les matchs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) dès janvier 2012. Mais sur le terrain, seuls les forages des fondations ont déjà été réalisés et les responsables du chantier prévoient la livraison de la pelouse seulement deux mois avant le début de la compétition.
Engagé à accueillir la plus grande compétition sportive du continent en janvier 2012, le Gabon tarde encore à faire sortir de terre les infrastructures sportives nécessaires à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Annoncé en grande pompe il y a déjà quelques années, le stade «de l’amitié sino-gabonaise» qui doit permettre d’accueillir 40 000 supporters dans la banlieue Nord de la capitale gabonaise, n’existe lui aussi encore que sur le papier.
Pour contrôler l’avancée de ce chantier clé pour l’organisation de la CAN 2012, le ministre des Sports, René Ndemezo’o Obiang, et l’ambassadeur de Chine au Gabon, Li Fushun, ont procédé à une inspection du chantier le 8 mars dernier.
Lancé il y a plus de deux mois et prévus pour une durée de 24 mois, les travaux de construction du stade de l’amitié n’avancent pas à la vitesse escomptée. Le site de 40 000 m2 est encore vierge. Les architectes ont optés pour l’implantation de plus de 848 poteaux afin de supporter le stade qui devra abriter 40 000 places et à cet effet, plus de 200 forages ont déjà été réalisés. Ce sont à l’heure actuelle les seules réalisations concrètes enregistrées sur le chantier qui doit théoriquement employer un peu plus de 1000 ouvriers dont plus 600 chinois et un peu plus de 300 gabonais.
«Nous avons reçu de l’aide du gouvernement notamment le ministère des sports pour mener à bien ce projet. Cependant, nous souhaitons d’avantage d’aide des deux parties afin que nous soyons plus efficaces», a expliqué le chef de la diplomatie chinoise au Gabon.
«Il existe des problèmes voir des difficultés justifiées d’autant plus que les débuts de chantiers sont généralement comme ça. (…) Mais ils feront le maximum pour tenir les délais parce que c’est un projet très important, qui a été défini par le défunt Président Omar Bongo Ondimba du Gabon et son homologue Hu Jintao de Chine», a toutefois rassuré Li Fushun.
Le ministre gabonais des Sports a réitéré la nécessité «que la pelouse nous soit livrée au tour du mois de juin 2011, parce qu’elle a besoin d’être testé pendant un certains nombre de mois afin que nous évitions de connaître le désagrément de la pelouse qui s’arrache dès le premier match».
Mais les autorités sportives gabonaises pensent plutôt que «ce chantier nous sera livré en octobre – novembre 2011 et la CAN se déroule au mois de janvier 2012». Un délai qui ne tiendrait pas compte des exigences de la Confédération africaine de football (CAF) qui demande la livraison des pelouses officielles au moins 6 mois avant la compétition.
Face à l’enjeu important pour le pays de «tenir les promesses» de la CAN 2012, est-il vraiment prudent de faire reposer un élément indispensable comme le stade d’Agondjé sur la capacité de la coopération chinoise à honorer ses engagements ?
Publié le 09-03-2010 Source : Gaboneco Auteur : Gaboneco
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