Le chef du Conseil suprême de restauration de la démocratie (CSRD, junte), au pouvoir à Niamey depuis le coup d’Etat du 18 février dernier, a signé des ordonnances interdisant à tous les responsables de la transition, des militaires aux ministres en place, de se porter candidat aux prochaines élections.
Parole tenue ? Le chef d'escadron Salou Djibo, chef de la junte au pouvoir au Niger depuis le coup d’Etat qui a renversé Mamadou Tandja le 18 février dernier, a signé vendredi 12 mars une ordonnance rendant "inéligibles" les militaires, les para-militaires et les ministres aux prochaines élections, dont la date n’est toujours pas programmée.
"L'inéligibilité s'applique particulièrement au président du Conseil suprême de restauration de la démocratie (CSRD, junte) et ses membres", précise le texte lu sur les ondes de la radio d’Etat, la Voix du Sahel. Une mesure qui s’applique donc également "au Premier ministre et aux ministres du gouvernement de transition", ainsi qu’à tous les gendarmes, policiers, agents des Forces nationales d'intervention et de sécurité (FNIS, ex-garde républicaine), ceux des Eaux et Forêts et aux douaniers. Sans oublier les militaires que la junte a nommés mercredi 10 mars à la tête de sept des huit gouvernorats du pays qui étaient dirigés par des civils avant le coup d'Etat.
Publié le 15-03-2010 Source : portalangop.co.ao Auteur : portalangop.co.ao
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire