Brazzaville
fait face depuis plusieurs jours à une grave pénurie de carburant pour
laquelle les autorités ne fournissent aucune explication, a constaté un
correspondant de l'AFP.
De longues files d'automobiles et de véhicules de transport en commun étaient visibles lundi devant les stations-services de la capitale congolaise, qui compte environ 1,5 million d'habitants.
"Ça fait quatre jours que je dors à la station dans l'espoir d'avoir quelques gouttes de carburant", a témoigné à l'AFP Jonas Parfait Mbemba, chauffeur de taxi de 40 ans. Face à la pénurie, les distributeurs ont imposé un rationnement. "Hier (dimanche) à la station de Texaco (au nord de Brazzaville), on nous a servi entre 22 heures et 23 heures. Mais il a fallu donner un pourboire aux pompistes pour avoir quelques litres", s'est plaint Régis Moulongo, chauffeur de taxi.
Faute de carburant à la pompe, les automobilistes se rabattent auprès des revendeurs à la sauvette, les "kadhafi", comme on les surnomme. Ces contrebandiers vendent le litre de super à 1 500 francs CFA (2,6 euros) ou 2 000 francs CFA (3 euros), contre 600 francs CFA (0.96 euros), le cours officiel habituel.
A Brazzaville, les pénuries d'essence sont récurrentes depuis le début de l'année, mais celle-ci dure depuis une semaine, ce qui n'avait jamais été observé jusque-là. Au ministère des Hydrocarbures, on renvoie les questions à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) en affirmant : "Nous ne gérons pas le carburant". Jointe par téléphone, la SNPC n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP sur le sujet.
Selon le ministère des Hydrocarbures congolais et l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), la production pétrolière du Congo a oscillé entre 250 000 et 300 000 barils par jour entre 2011 et 2014. Selon les autorités, l'unique raffinerie du pays, à Pointe-Noire (sud), traite 600 000 tonnes de produits pétroliers par an, alors que les besoins du pays sont estimés à plus d'un million de tonnes.
De longues files d'automobiles et de véhicules de transport en commun étaient visibles lundi devant les stations-services de la capitale congolaise, qui compte environ 1,5 million d'habitants.
"Ça fait quatre jours que je dors à la station dans l'espoir d'avoir quelques gouttes de carburant", a témoigné à l'AFP Jonas Parfait Mbemba, chauffeur de taxi de 40 ans. Face à la pénurie, les distributeurs ont imposé un rationnement. "Hier (dimanche) à la station de Texaco (au nord de Brazzaville), on nous a servi entre 22 heures et 23 heures. Mais il a fallu donner un pourboire aux pompistes pour avoir quelques litres", s'est plaint Régis Moulongo, chauffeur de taxi.
Faute de carburant à la pompe, les automobilistes se rabattent auprès des revendeurs à la sauvette, les "kadhafi", comme on les surnomme. Ces contrebandiers vendent le litre de super à 1 500 francs CFA (2,6 euros) ou 2 000 francs CFA (3 euros), contre 600 francs CFA (0.96 euros), le cours officiel habituel.
A Brazzaville, les pénuries d'essence sont récurrentes depuis le début de l'année, mais celle-ci dure depuis une semaine, ce qui n'avait jamais été observé jusque-là. Au ministère des Hydrocarbures, on renvoie les questions à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) en affirmant : "Nous ne gérons pas le carburant". Jointe par téléphone, la SNPC n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP sur le sujet.
Selon le ministère des Hydrocarbures congolais et l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), la production pétrolière du Congo a oscillé entre 250 000 et 300 000 barils par jour entre 2011 et 2014. Selon les autorités, l'unique raffinerie du pays, à Pointe-Noire (sud), traite 600 000 tonnes de produits pétroliers par an, alors que les besoins du pays sont estimés à plus d'un million de tonnes.
connaissancedesenergies.org
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