L'ambassade des États-Unis était confinée jeudi
après-midi dans la capitale burundaise Bujumbura, des marines
positionnés sur le toit, après l'intrusion de quelque 200 étudiants
venus y chercher refuge, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les étudiants campaient depuis fin avril devant
l'ambassade, dont ils demandaient la protection après avoir été chassés
de leurs campus au début des manifestations contre le président Pierre
Nkurunziza.
Sous le coup d'un ultimatum de la police pour quitter les lieux jeudi matin, ils se sont réfugiés pacifiquement dans l'enceinte de l'ambassade. Pénétrant dans le complexe en se glissant sous la grille ou en grimpant par dessus les murs, ils se sont ensuite assis dans la cour, bras en l'air, selon le journaliste de l'AFP.
Dans la rue, la police burundaise en a profité pour embarquer les affaires des étudiants -- valises, tentes, sacs, selon un autre journaliste de l'AFP.
Les étudiants avaient été chassés des résidences
universitaires pour des "raisons de sécurité" alors que les premières
manifestations d'opposition à un troisième mandat du président Pierre
Nkurunziza secouaient la capitale burundaise.
De nombreux étudiants estimaient que les autorités cherchaient à les contraindre à rentrer dans leurs provinces d'origine, les soupçonnant de prendre part à la contestation, marquée par des heurts entre manifestants et policiers.
L'incident dans l'ambassade américaine intervient à quatre jours des élections législatives et communales burundaises, prévues lundi avant la présidentielle du 15 juillet et dont la tenue est contestée par l'opposition.
A l'approche des scrutins, la violence est de nouveau montée d'un cran au Burundi cette semaine, marquée par une série d'attaques à la grenade visant civils ou policiers à Bujumbura et dans d'autres parties du pays et faisant au moins 4 morts et des dizaines de blessés.
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Sous le coup d'un ultimatum de la police pour quitter les lieux jeudi matin, ils se sont réfugiés pacifiquement dans l'enceinte de l'ambassade. Pénétrant dans le complexe en se glissant sous la grille ou en grimpant par dessus les murs, ils se sont ensuite assis dans la cour, bras en l'air, selon le journaliste de l'AFP.
Dans la rue, la police burundaise en a profité pour embarquer les affaires des étudiants -- valises, tentes, sacs, selon un autre journaliste de l'AFP.
De nombreux étudiants estimaient que les autorités cherchaient à les contraindre à rentrer dans leurs provinces d'origine, les soupçonnant de prendre part à la contestation, marquée par des heurts entre manifestants et policiers.
L'incident dans l'ambassade américaine intervient à quatre jours des élections législatives et communales burundaises, prévues lundi avant la présidentielle du 15 juillet et dont la tenue est contestée par l'opposition.
A l'approche des scrutins, la violence est de nouveau montée d'un cran au Burundi cette semaine, marquée par une série d'attaques à la grenade visant civils ou policiers à Bujumbura et dans d'autres parties du pays et faisant au moins 4 morts et des dizaines de blessés.
lamontagne.f
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