(Xinhuanet 04/05/2010)
Les pays africains doivent investir plus dans l'agriculture afin de faire que le continent soit autosuffisant dans l'alimentation et exporter plus de produits en vue d'augmenter le revenu de la population rurale, a indiqué lundi le ministre burundais de l'Agriculture et de l'Elevage, Ferdinand Nderagakura.
Les nations africaines doivent investir plus dans de nouvelles technologies, les systèmes d'irrigation et de plantation pour améliorer la production, et la transformation de l'agriculture familliale qui est encore dominante dans la plupart du continent, a affirmé, lors d'un entretien avec l'agence de presse officielle angolaise, Angop, le ministre burundais, qui s'est rendu à Luanda pour participer à la 26e réunion régionale de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).
Il a souligné la richesse de ce continent dans les ressources en eau et les sols fertiles, soulignant le besoin de la multiplication cohérente des investissements en vue de renforcer l'agriculture au niveau des continents développés.
Le ministre a exhorté les responsables africains d'investir dans la formation du personnel capable de mettre en oeuvre ces projets et de maîtriser les nouvelles technologies.
En dépit des fleuves, le Burundi n'a ni investissement ni personnel qualifié pour développer, à grande échelle, l'agriculture avec les équipements de technologie pointue, a ajouté le ministre, invitant les pays développés à aider les pays africains à en finir avec leur dépendance.
Le ministre a considéré la réunion de Luanda comme importante pour les pays faisant face à la faim.
Le 26e réunion régionale, ayant pour thème : "Investir dans l'agriculture pour la sécurité alimentaire durable", va discuter de plusieurs dossiers, dont le changement climatique, la réforme du Comité de la sécurité alimentaire, le plan du dernier Sommet mondial sur la sécurité alimentaire et le rapport de la FAO sur l'Afrique.
Quelque 400 participants sont attendus participer à cette réunion, dont le directeur général de la FAO, le directeur régional pour l'Afrique (FAO) et les ministres africains de l'Agriculture.
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