jeudi 4 mars 2010

Football: Deux footballeurs camerounais emprisonnés en Birmanie

Ils seront présentés au tribunal ce jeudi et risquent la prison à vie pour tentative de fabrication de faux billets.

La presse birmane a fait large écho de cette affaire. Elle rapporte que deux camerounais séjournent actuellement dans les geôles de la prison de Rangoun. Ils ont été arrêtés le 23 fevrier dernier dans un hôtel de la capitale Birmane. Les sportifs dont les noms n’ont pas été dévoilés, se sont rendus dans ce pays de l’Asie pour se faire recruter dans des clubs locaux.
Après plusieurs tests, ils n’arrivent pas à se faire enrôler dans un club. Ils se replient dans un hôtel de la place. Dans une conversation avec le tenancier de la maison, ils évoquent la possibilité de fabriquer des faux dollars et les mettre en circulation. La Birmanie est un pays ou le régime militaire en place est très autoritaire.
Les villes sont quadrillées par des indics. Le tenancier de l’hôtel qui en ferait partie les dénonce à la police. Sans autre forme de procès, les deux camerounais sont arrêtés et incarcérés. Très vite ils sont présentés à un juge qui les signe leur mandat de détention provisoire. Ils sont aussitôt conduits à la prison principale de Rangoun.
Cette même presse rapporte que dès leur installation, l’un des deux camerounais demande à se rendre aux toilettes. Il réussit à fausser compagnie à ses geôliers et fondre dans la nature. Une fois hors de la maison de détention, il se rend à l’ambassade de France, le Cameroun n’ayant pas de représentation diplomatique dans le pays. Les autorités françaises sur place le convainc de retourner en cellule rejoindre son «frère».
Après quelques heures de pourparlers, il est rendu aux autorités pénitenciers qui le conduisent une fois de plus à la prison de Rangoun. Les deux aventuriers y sont encore écroués, ils vont en principe comparaitre ce jeudi devant un tribunal. Les deux camerounais sauront alors exactement quelles charges sont retenues contre eux. Probablement le faux monnayage entre autres. S’ils sont déclarés coupables, ils risquent la prison à vie.

Publié le 04-03-2010 Source : cameroon-info.net Auteur : cameroon-info.net

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