Toutes les forces de sécurité du pays sont dans la rue à Libreville dans le cadre d’une opération de sécurité dénommée « Nguéné », du nom d’un serpent dangereux. Le lancement de cette opération fait suite à des informations alarmantes sur une possible tentative de déstabilisation du pays.
Le Le ministère, sur la base de ses services de renseignement et de ceux émanant des pays amis, a été lourdement informé de la présence à nos frontières de caisses d’armes dont les destinataires ne sont pas encore identifiés », peut-on y lire. « En conséquence, toutes les forces sont déployées dans le cadre d’une opération de sécurisation du territoire national, baptisée Nguéné », conclut le texte.
communiqué du gouvernement est assez alarmant. «
Depuis quelques jours déjà, des militaires coiffés de leur béret bleu, rouge ou noir font des contrôles de police, surtout la nuit, procédant aux fouilles des véhicules et des papiers d’identité. Nous ne savons pas grand-chose sur les caisses d’armes annoncées par le gouvernement.
Toujours est-il que cette annonce intervient dans un contexte particulier. Le Gabon a perdu, coup sur coup, son ancienne présidente de la République par intérim, Rose Francine Rogombé, décédée en France et son principal opposant, André Mba Obame, décédé au Cameroun.
L’annonce du décès de l’opposant a provoqué des violences dont le sommet a été l’incendie de l’ambassade du Bénin à Libreville. L’on craint de nouvelles violences lors du rapatriement de sa dépouille prévu le 28 avril prochain.
rfi.fr/
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