Le président ivoirien Alassane Ouattara
demandera, au lendemain de la présidentielle d'octobre prochain, la
levée totale de l'embargo de l'ONU sur les armes que subit son pays
depuis 2004, a-t-on appris vendredi de source officielle.
"La Côte d'Ivoire n'a pas vocation à demeurer sous embargo plus longtemps", a déclaré jeudi M. Ouattara aux ambassadeurs ivoiriens accrédités dans le monde. Une copie de son discours a été fournie vendredi à l'AFP par le ministère des Affaires étrangères.
"Nous demanderons donc la levée de l'embargo au lendemain de l'élection présidentielle d'octobre prochain", a poursuivi le chef de l'Etat, grand favori de l'élection d'octobre.
Le président ivoirien a également souhaité la poursuite de la réduction des effectifs de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), afin d'aboutir à un retrait définitif de ses contingents "au début de l'année 2017".
La mission onusienne réduit déjà fortement sa voilure en Côte d'Ivoire. De 7.700 militaires et policiers en 2014, elle doit passer à un peu plus de 5.400 Casques bleus en juin prochain, indiquait sa porte-parole en début d'année.
La Côte d'Ivoire a connu une décennie de crise politico-militaire, marquée par une partition du pays entre un Nord aux mains d'une rébellion et un Sud contrôlé par le camp de l'ex-président Laurent Gbagbo (au pouvoir entre 2000 et 2011).
Cette
période de tourmente a culminé avec la crise postélectorale de
2010-2011, causée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire
de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010. Plus de 3.000
personnes ont péri en cinq mois de crise, durant laquelle les rebelles
nordistes s'étaient ralliés à M. Ouattara.
En 2012, le Conseil de sécurité de l'ONU avait aménagé l'embargo sur les armes pour permettre aux forces de sécurité ivoiriennes de s'entraîner.
L'ONU a levé il y a un an un embargo sur les diamants ivoiriens datant de 2005.
Alassane Ouattara s'est par ailleurs félicité de "l'excellente exécution" du programme de désarmement dans son pays.
L'Autorité de démobilisation, de désarmement et de réinsertion (ADDR), affirme avoir démobilisé 53.000 ex-combattants sur 74.000. Selon plusieurs experts, ces chiffres sont exagérés pour des raisons politiques.
L'ADDR, une agence mandatée par le gouvernement, affirme également avoir collecté plus de 30.000 armes depuis 2012.
En décembre 2014, l'ONG Human Rights Watch accusait d'anciens éléments de la rébellion d'être responsables de multiples attaques armées, parfois mortelles, dans le nord du pays.
slateafrique.com
"La Côte d'Ivoire n'a pas vocation à demeurer sous embargo plus longtemps", a déclaré jeudi M. Ouattara aux ambassadeurs ivoiriens accrédités dans le monde. Une copie de son discours a été fournie vendredi à l'AFP par le ministère des Affaires étrangères.
"Nous demanderons donc la levée de l'embargo au lendemain de l'élection présidentielle d'octobre prochain", a poursuivi le chef de l'Etat, grand favori de l'élection d'octobre.
Le président ivoirien a également souhaité la poursuite de la réduction des effectifs de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), afin d'aboutir à un retrait définitif de ses contingents "au début de l'année 2017".
La mission onusienne réduit déjà fortement sa voilure en Côte d'Ivoire. De 7.700 militaires et policiers en 2014, elle doit passer à un peu plus de 5.400 Casques bleus en juin prochain, indiquait sa porte-parole en début d'année.
La Côte d'Ivoire a connu une décennie de crise politico-militaire, marquée par une partition du pays entre un Nord aux mains d'une rébellion et un Sud contrôlé par le camp de l'ex-président Laurent Gbagbo (au pouvoir entre 2000 et 2011).
En 2012, le Conseil de sécurité de l'ONU avait aménagé l'embargo sur les armes pour permettre aux forces de sécurité ivoiriennes de s'entraîner.
L'ONU a levé il y a un an un embargo sur les diamants ivoiriens datant de 2005.
Alassane Ouattara s'est par ailleurs félicité de "l'excellente exécution" du programme de désarmement dans son pays.
L'Autorité de démobilisation, de désarmement et de réinsertion (ADDR), affirme avoir démobilisé 53.000 ex-combattants sur 74.000. Selon plusieurs experts, ces chiffres sont exagérés pour des raisons politiques.
L'ADDR, une agence mandatée par le gouvernement, affirme également avoir collecté plus de 30.000 armes depuis 2012.
En décembre 2014, l'ONG Human Rights Watch accusait d'anciens éléments de la rébellion d'être responsables de multiples attaques armées, parfois mortelles, dans le nord du pays.
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