« Nous avons réalisé cette œuvre de manière volontaire. C’est notre contribution à cet état d’esprit de réconciliation, de cohésion sociale », a indiqué l’initiateur de l’action Christian Aime Ndotah, précisant à RFI que l’opération visait à « permettre à nos frères musulmans qui sont dans le quartier et qui n’ont plus de lieu de culte, de pouvoir venir prier dans cette mosquée-là ».
De son côté, Issani Maga, membre du comité de gestion de la mosquée, a défini cette démarche comme un geste qui a « extirpé de nous la peur ». Car depuis que la guerre civile et confessionnelle a éclaté en République centrafricaine, l’immense majorité des musulmans a quitté la capitale et l’ouest du pays. Ils ont dû fuir les pillages de leurs maisons, leurs commerces et leurs mosquées qui ont souvent été détruits voire même totalement rasés.
La situation du pays est précaire. Une instance de dialogue nationale en vue d'une réconciliation entre pro-Séléka et anti-balaka devait se tenir du 27 avril au 4 mai. Selon un décret de la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, elle se tiendra finalement du 4 mai au 11 mai 2015.
saphirnews.com
Bien sûr, nous ne verrons jamais les musulmans à reconstruire une église.
RépondreSupprimerCe est la différence entre nous et vous.
vous parlez de la paix, mais vous ne connaissez que la guerre et l'intolérance,
Je espère que l'Occident va se réveiller ...
et répondre par la guerre à la guerre!