Quelques mois avant la tenue dans la capitale française de la Conférence internationale sur le climat (COP21), ces édiles avaient été conviés par la maire de Paris, Anne Hidalgo, présidente de l'Association internationales des maires francophones (AIMF), et l'ancien ministre français de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, porteur du projet avec sa fondation Energies pour l'Afrique, créée début mars.
Deux Africains sur trois, soit quelque 600 millions de personnes, sont privés d'électricité, avec d'immenses disparités entre pays, mais aussi entre villes et zones rurales, rappelle l'AFP.
Dans cet Appel de Paris, des maires de capitales ou de grandes villes ont demandé aux acteurs publics et privés d'investir massivement dans l'électrification du continent, en privilégiant les énergies renouvelables. Ils ont évoqué la création d'une Agence intergouvernementale africaine, dirigée par des Africains, pour gérer ces financements et piloter les projets.
Pour M. Borloo, il ne fait aucun doute que l'Afrique peut être totalement équipée d'ici dix ans. L'ex ministre a estimé le coût total du projet à 200 milliards d'euros, que pourraient apporter à la fois les secteur privé et public.
(Avec AFP)
lavoixdelamerique.com/
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