jeudi 15 juillet 2010

Paul biya en visite aux Etats-unis après la France ?

(Camer.be 15/07/2010)
Selon nos informations, l’agenda fort chargé du président de la République depuis quelques mois serait loin d’être dégarni, notamment au niveau international où il pourrait honorer quelques rendez-vous.
Dans ce sillage, s’il est vrai que sa présence cette semaine à Paris, en France, aux cotés d’une douzaine de chefs d’Etat constitués essentiellement d’ex-colonies françaises d’Afrique et tous les pays assimilés comme tels n’est pas une surprise depuis de longues semaines, Paul Biya n’étant pas particulièrement le type de dirigeant à afficher Urbi et Orbi son hostilité envers une certaine politique française en Afrique, à l’instar de ses homologues ivoirien Laurent Gbagbo ou rwandais Paul Kagamé, il est cependant difficile d’avoir une idée précise quant à sa présence le mois prochain à Washington.
Encore que, depuis quelque temps, Nicolas Sarkozy serait en train d’introniser le président camerounais comme le porte-étendard du pré carré français en Afrique. Selon des sources généralement bien informées, le Cameroun, dont divers rapports internationaux mettent en cause de flagrantes violations des droits de l’Homme, serait plus que jamais sur la défensive, même si beaucoup pensent quand même que c’est excessif de mettre côte à côte Paul Biya et Robert Mugabe par exemple, pour ce qui est de la violation des droits de la personne, tant il est vrai que le président camerounais fait office de nain par rapport à son homologue zimbabwéen.
Suite donc à la publication des derniers rapports par des organismes internationaux sur les violations des droits humains au Cameroun, le pouvoir aurait accusé un sérieux coup, d’autant que cela pourrait coûter au numéro un camerounais une invitation personnelle de Barack Obama dont on connaît du reste la posture en matière de démocratie et de droits de l’Homme.
Il n’en fallait pas plus pour que d’aucuns, dans les milieux du pouvoir, y trouvent un lien entre « l’acharnement » de certaines associations évoluant notamment aux Etats-Unis et la « candidature virtuelle » de Christopher Fomunyoh à l’élection présidentielle de 2011, le coordonnateur pour l’Afrique centrale du National Democratic Institute (Ndi), basé aux Etats-Unis, et dont une proximité avec le parti démocrate américain actuellement au pouvoir n’est pas une vue de l’esprit. Une manière simple de dire que ce compatriote serait un candidat des Etats-Unis.

© Source : La Nouvelle Expression
Paru le Jeudi 15-07-2010
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