mercredi 28 juillet 2010

RDC - Avec l’apport de la Banque chinoise de développement, Plan Marshal pour la Rdc : La Rdc et la Chine ont évoqué la question hier

(L'Avenir Quotidien 28/07/2010)
*Le Premier ministre congolais et la délégation chinoise ont évoqué les projets à réaliser dans le cadre du « Plan global du développement de la Rdc ». Un vrai plan Marshal pour la Rdc. *La délégation de la banque chinoise va examiner les différents projets avec les différents ministres dans les secteurs les concernant.
Après l’atteinte du point d’achèvement, le gouvernement congolais travaille effectivement pour sortir la Rdc de la situation d’un pays riche potentiellement mais comptant parmi les pays les plus pauvres de la planète. Il y a des années, le développement de la Rdc était un discours sous forme de vœu pieux. Aujourd’hui, le gouvernement est passé aux actions.
Pour sortir de sa situation, le gouvernement congolais a non seulement tendu la main à tous les partenaires du monde entier, mais il a clairement exprimé sa volonté d’un plan intégré de développement du pays. Ce vœu serait encore une fois pieux si le gouvernement congolais n’avait pas trouvé un partenaire exceptionnel pour l’accompagner. C’est le gouvernement chinois qui a compris qu’après des décennies de pillage et surtout de guerres destructrices, la Rdc a besoin d’un plan, une sorte de « Plan Marshall ». L’Europe s’est remise des effets de la guerre grâce au plan Marshall. Le Japon a eu besoin de l’apport américain pour refaire son économie après la guerre. La Chine semble faire exception en donnant pratiquement l’exemple d’un pays qui s’est fait tout seul. Mais un pays disposé, on ne le dira jamais assez, d’accompagner la Rdc dans son développement.
C’est la raison de la rencontre entre le Premier Ministre et Chef du Gouvernement Adolphe Muzito avec une délégation chinoise. Cette délégation de la célèbre banque chinoise de développement (Cdb) a été conduite par M.JIANG HONG, envoyé du Président de la Financial Developement Research Center of China Development Bank. Elle a été reçue hier mardi 27 juillet 2010 par le Premier ministre Adolphe Muzito à l’Hôtel du gouvernement dans la commune de la Gombe.
Les deux parties ont échangé sur ce qu’ils ont appelé « Plan global de développement de la Rdc ». Des projets sectoriels de développement à réaliser dans le cadre du développement de la Rdc ont été évoqués. Il nous revient que la délégation de la Banque chinoise de développement devra examiner les différents projets avec les différents ministres dans les secteurs les concernant.
Pour la circonstance, le Premier ministre s’était entouré de certains membres de son gouvernement. Il s’agit du ministre du Plan, du ministre des Finances, du ministre du Budget, du ministre des Transports et Voies de Communication, du ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, du ministre des Affaires Foncières, du ministre de l’Energie et enfin du ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction. Se confiant à la presse à l’issue de la rencontre, le chef du département des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, Fridolin Kasweshi, a estimé en ce qui concerne son secteur, que le Congo a besoin des capitaux pour la relance de son économie et de ses diverses infrastructures.
A une question de la presse sur l’appui financier sollicité auprès de la China Development Bank en vue de donner un coup d’accélérateur sur les travaux de certaines routes de Kinshasa qui seraient maintenant en arrêt, le ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction a commencé par faire un démenti. Pour lui, les travaux entrepris à Kinshasa comme ailleurs ne sont nullement arrêtés. Mais, a-t-il déclaré avec insistance, ces travaux suivent une programmation progressive. « Nous poursuivons donc un calendrier », a-t-il insisté, avant d’ajouter que : « C’est donc une espèce de Plan Marshall dont le pays a besoin en vue de sa reconstruction. C’est pourquoi, il était nécessaire, a indiqué le ministre, d’engager ce dialogue avec cette délégation chinoise de la Banque de développement pour examiner ensemble dans quelle proportion les capitaux chinois peuvent contribuer à développer les secteurs sociaux de base, notamment, l’éducation, l’agriculture, l’économie de secteurs de transports et de production de biens et de services ».

Joachim Diana G.
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