vendredi 30 juillet 2010

Société: Le nouveau marché de Kpalimé construit par Faure Gnassingbé est boudé par la population

A l’approche de l’élection présidentielle de mars 2010 et presque à la fin de son premier quinquennat, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé s’est alors rappelé qu’il était « élu » sur la base d’un projet de société. C’est ainsi qu’accompagné de son ministre du développement à la base, il a parcouru monts et vallées de notre pays multipliant les gestes de bonne volonté envers les populations.
Des cadeaux avaient été offerts ici, même les ustensiles de cuisine, et des infrastructures communautaires sont construites là. Ce qu’il a rarement fait tout au long des cinq (5) années passé à la tête du pays. Au nombre de ces infrastructures électoralistes, la construction des marchés a occupé une place de choix. A Vogan, Kpalimé, etc. des marchés modestes et modernes ont été construits et inaugurés en grande pompe. Mais seulement six mois après sa construction, le marché de Kpalimé par exemple qui a coûté des millions de francs CFA n’est toujours pas occupé par les revendeuses de la localité. Les femmes rechignent à occuper les places, estimant qu’elles sont exiguës pour leur étalage. En évoquant les initiateurs du marché, Ayawa une quinquagénaire murmure en regardant à gauche et à droite : « L’étroitesse des places est à l’image de leur ambition pour ce pays ».
On peut se demander si une étude sociologique a été faite bien avant la construction de ces infrastructures. Pourquoi n’avait-on pas tenir compte des desiderata des habitants?
En Afrique, ces problèmes sont monnaie courantes, des édifices construites à coût de centaines de millions qui ne sont pas exploitées par les bénéficiaires parce que leurs réalités ne sont pas prises en compte par les techniciens.
(mo5-togo.com)
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