(Politico 31/07/2010)
L'affaire Global Voice continue de faire débat au sein de l'opinion et dans le milieu des télécoms. Au Ghana, Global Voice s'est installé difficilement. En Côte d'Ivoire, le président est revenu sur sa décision. Et au Congo-Brazaville le trafic international entrant a baissé de 30% à cause de la cherté des tarifs de Global Voice.
Dirigé par Laurent Lamotte, Global Voice Group S.A., société de télécommunication spécialisée dans les fibres optiques (accès Internet, téléphones mobiles...), est fondé à Port-au-Prince en Haïti en 1998. Elle n'est installée que dans les pays africains : Ghana, Côte d'Ivoire, Guinée ou encore Congo Brazzaville. Au Ghana son installation a suscité des protestations du géant Vodafone. Au point que les officiels ghanéens étaient obligés de monter au créneau, comme au Sénégal, pour accuser l'opérateur. Voila ce qu'en disait un média officiel ghanéen : "Le Ministre des Communications, M Haruna Iddrisu, a qualifié d’opportuniste le scepticisme exprimé par Vodafone Ghana concernant la décision du gouvernement de contracter avec la société Global Voice Group (GVG), basée a Haïti, pour l’implémentation du Système de Vérification des Appels. Selon M Iddrisu, Vodafone Ghana cherchait à remplacer GVG en tant que chambre de compensation pour le projet de terminaison - Passerelle Internationale, et par conséquent il n’était ‘guère surpris’ par l’explosion de colère de Vodafone.
"La Côte d’ivoire qui avait pris la même décision est revenue en arrière grâce à une décision de Président de la République", écrit dans son blog le modou des télécoms. Puis, il prévient d'une éventuelle baisse du trafic international entrant : "Au Congo où le taxe a été mise en place en Juin 2009, il a été noté une baisse du trafic international entrant de l’ordre de 30%."
el malick seck
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