(Le Temps (Tn) 27/07/2010)
Cinquante ans après leur accession à l’indépendance, la majorité des pays africains n’arrivent toujours pas à rattraper le retard pris dans la quasi-totalité des indicateurs du développement. Continent, aux grandes potentialités et aux grandes ressources naturelles, l’Afrique est pourtant accablée du titre peu glorieux de continent le plus pauvre de la planète.
En cette année 2010, proclamée année de la paix en Afrique, le continent est plus que jamais à la croisée des chemins et face à de grands défis qu’il doit absolument relever pour espérer atteindre les objectifs du Millénaire, réduire la pauvreté et améliorer la vie de ses habitants.
Ce n’est pas une sinécure. C’est une question de stratégies bien élaborées, de priorités bien définies et d’objectifs bien ciblés.
L’Afrique a les moyens de résoudre tous ces problèmes à condition d’avoir la volonté de s’assumer pleinement, de prendre son destin en mains et de miser sur les ressources humaines.
A commencer par la protection de la santé, essentiellement celle de la mère et de l’enfant, eu égard à ses incidences majeures sur l’équilibre et la stabilité des sociétés et sur l’évolution et le progrès des peuples.
Mais la sécurité reste le point essentiel pour le succès des plans de développement.
L’urgence est aujourd’hui à la consolidation des mécanismes de prévention des conflits et à un élan de solidarité et de complémentarité pour réduire les tensions et barrer la route à tout handicap au processus de développement et à l’évolution vers la modernité et le progrès.
Lotfi OUENNICHE
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