Afriscoop 30/07/2010)
(AfriSCOOP Abidjan) — Deux faits marquent la politique ivoirienne, depuis le mois de juillet. Ce sont : la reprise du contentieux sur la liste électorale, disponible depuis juin. Et le redéploiement sur le terrain des équipes de campagne des principaux candidats à l’élection présidentielle. Mais en dépit de cette évolution, qui devait rassurer les électeurs sur l’imminence du scrutin, la société civile n’est pas sereine. D’importantes structures la représentant se sont enquises, mercredi, du niveau d’avancée du processus électoral auprès de son maître d’ouvrage, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko.
Ces associations, qui emboîtent ainsi le pas aux partis politiques, ne sont autres que la Plate-forme de la société civile de Côte d’Ivoire (Pfsc-Ci), conduite par son Président, Lucien Tapé Mambo. Et l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci).
La première, est une Ong et la seconde une centrale, la plus importante et vieille du monde du syndicalisme ivoirien, ont souhaité avoir le point de la mise en œuvre du processus électoral. Toute chose qui témoigne de l’impatience des populations à aller aux urnes, un évènement qu’elles attendent depuis une demi-décennie.
Le traitement des listes dites ‘’grises’’ et ‘’blanche’’ a surtout fait l’objet de débat, amenant le président de l’institution à tranquilliser la société civile sur la sérénité des travaux en cours, en vue de l’obtention de la liste électorale définitive.
Des voix s’étaient élevées ces derniers temps pour réclamer que cette liste soit mise à disposition assez tôt. De sorte que les élections présidentielles puissent se tenir dans le délai constitutionnel du 15 octobre, à défaut avant cette date.
L’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) conduite par son Secrétaire Général, Adé Mensah François et comprenant Ebagnerin Joseph, Doumbia Salimata et Brou Kouamenan René, a porté cette inquiétude au président de la Cei.
Du reste, les syndicalistes et les responsable de l’Ong sont repartis « satisfaits », rassurés qu’ils ont été, selon eux, par le président. « les élections auront bel et bien lieu cette année. Nous allons de ce pas rassuré ceux qui nous ont mandaté (…) Cette séance de travail nous a permis de lever les différents points d’ombre. Aujourd’hui, nous avons au moins eu des éléments de réponse et nous savons que dans un futur très proche, nous irons à l’élection que toute la Côte d’Ivoire attend et que toute la communauté internationale attend », a affirmé Ebagnerin Joseph, le n°2 deux de la centrale syndicale.
par Seraphin KOUASSI
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