(Metro 16/07/2010)
Les États-Unis ont affirmé jeudi qu'ils imposeraient des sanctions contre davantage de personnes impliquées dans le trafic de drogues en Guinée-Bissau et en Afrique de l'Ouest et ont pressé tous les pays de suivre leur exemple.
L'ambassadrice adjointe des États-Unis à l'ONU, Brooke Anderson, a appelé à renforcer la lutte contre le trafic de drogues qui déstabilise la région.
Mme Anderson a fait ces commentaires à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Guinée Bissau, lors de laquelle des responsables ont averti que le trafic de cocaïne menace de déstabiliser encore davantage ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, qui se remet à peine de l'assassinat de son président l'an dernier et d'une tentative de coup d'État le 1er avril.
L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime affirme que le trafic de cocaïne est un problème majeur dans la région, où l'argent de la drogue est utilisé pour financer le terrorisme et des groupes anti-gouvernementaux.
Le département américain du Trésor a désigné en avril l'ancien chef de la marine bissau-guinéenne, Jose Americo Bubo Na Tchuto, déjà accusé d'une précédente tentative de coup d'État en 2008, et le chef actuel de l'armée de l'air, Ibraima Papa Camara, comme des pivots du trafic de drogue et a imposé des sanctions contre eux. Ces sanctions ont pour effet de geler leurs avoirs aux États-Unis et d'empêcher des citoyens américains de faire des affaires avec eux.
Mme Anderson a estimé que les sanctions américaines n'étaient pas suffisantes et a appelé les autres pays à entreprendre des actions similaires.
Le représentant spécial de la Guinée Bissau à l'ONU, Joseph Mutaboba, a plaidé pour une «action internationale plus robuste» contre le trafic de drogues.
THE ASSOCIATED PRESS
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