POLÉMIQUE - La venue de Lionel Messi au Gabon la semaine dernière pour poser la première pierre d'un nouveau stade construit en vue de la CAN 2017 fait couler beaucoup d'encre.
L'image est
surréaliste : une jeep fendant la foule dans les rues de Libreville avec
au volant le président Ali Bongo et sur le siège passager un Lionel
Messi mal rasé vêtu d'un bermuda déchiré. C'est le fruit d'une opération
de communication plus ou moins bien ficelée par le pouvoir en place,
qui avait souhaité que la star argentine vienne poser la première pierre
du futur stade de Port-Gentil, en vue de la Coupe d'Afrique des nations 2017 au Gabon. France Football révèle ce lundi qu'il lui en aura coûté 3,5 millions d'euros pour s'assurer de la venue du quadruple Ballon d'or.
Le
chiffre a de quoi faire jaser, alors que la chute du prix du baril de
pétrole brut a poussé le pays dans une grave crise économique et
sociale. Un effort que Lionel Messi a d'autant plus apprécié qu'il avait
dû payer 53 millions d'euros au Fisc espagnol en 2014 après un redressement fiscal sur des droits d'image non déclarés de 2007 à 2009.
Les bons comptes faisant décidément les bons amis, c'est Samuel Eto'o qui a joué les entremetteurs avec Ali Bongo. En contrepartie, l'Argentin s'est d'ailleurs engagé à bientôt se rendre avec son ex-coéquipier chez lui, au Cameroun, où l'idole va créer sa propre chaîne de télé. Enfin, pour la petite histoire, notons que, selon des sources locales, ladite première pierre posée par Messi aurait été aussitôt dérobée (contrairement à celle posée par Bongo). Surréaliste jusqu'au bout, donc.
Les bons comptes faisant décidément les bons amis, c'est Samuel Eto'o qui a joué les entremetteurs avec Ali Bongo. En contrepartie, l'Argentin s'est d'ailleurs engagé à bientôt se rendre avec son ex-coéquipier chez lui, au Cameroun, où l'idole va créer sa propre chaîne de télé. Enfin, pour la petite histoire, notons que, selon des sources locales, ladite première pierre posée par Messi aurait été aussitôt dérobée (contrairement à celle posée par Bongo). Surréaliste jusqu'au bout, donc.
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