Une
centaine de réfugiés nigérians affluent chaque jour vers le camp de
Minawao au Cameroun, s'est inquiété mardi le Haut-Commissariat de l'ONU
pour les réfugiés (HCR).
"Dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, un flux constant de réfugiés nigérians quittent la région frontalière et instable entre le Nigeria et le Cameroun, pour chercher refuge une centaine de kilomètres à l'intérieur du Cameroun dans le camp de Minawao", a expliqué aux médias à Genève un porte-parole du HCR, Leo Dobbs.
Environ 100 personnes sont enregistrées chaque jour dans ce camp, qui est géré par le HCR et ses partenaires.
La majorité sont des Nigérians qui s'étaient réfugiés au Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria, après avoir fui les combats au nord-est du Nigeria entre l'armée régulière nigériane et les rebelles islamistes de Boko Haram. Ces personnes avaient décidé de rester près de la frontière dans l'espoir de rentrer rapidement chez elles, a expliqué M. Dobbs.
Mais les violences et les attaques se poursuivent dans le nord-est du Nigeria et débordent sur le Cameroun, forçant les réfugiés à se déplacer une fois de plus.
La population du camp de Minawao s'élève désormais à environ 44.000 personnes actuellement, contre quelque 30.000 l'an dernier à la même période.
Le HCR indique que son personnel et celui du gouvernement camerounais tentent actuellement d'aller à la rencontre des réfugiés qui se trouvent encore près de la frontière nigériane pour savoir où ils veulent se rendre: soit dans le camp de Minawao, soit dans des zones sûres du Nigeria.
Ce processus va se poursuivre ces prochaines semaines.
Le HCR estime que près de 12.000 réfugiés non enregistrés se trouvent dans le nord du Cameroun. Selon les autorités camerounaises, ils seraient 17.000.
Le Cameroun a subi dimanche sa première attaque-suicide, commise à Fotokol, ville de l'Extrême-Nord à la frontière nigériane, par deux femmes kamikazes vêtues d'un voile intégral. Onze personnes ont été tuées.
http://information.tv5monde.com
"Dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, un flux constant de réfugiés nigérians quittent la région frontalière et instable entre le Nigeria et le Cameroun, pour chercher refuge une centaine de kilomètres à l'intérieur du Cameroun dans le camp de Minawao", a expliqué aux médias à Genève un porte-parole du HCR, Leo Dobbs.
Environ 100 personnes sont enregistrées chaque jour dans ce camp, qui est géré par le HCR et ses partenaires.
La majorité sont des Nigérians qui s'étaient réfugiés au Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria, après avoir fui les combats au nord-est du Nigeria entre l'armée régulière nigériane et les rebelles islamistes de Boko Haram. Ces personnes avaient décidé de rester près de la frontière dans l'espoir de rentrer rapidement chez elles, a expliqué M. Dobbs.
Mais les violences et les attaques se poursuivent dans le nord-est du Nigeria et débordent sur le Cameroun, forçant les réfugiés à se déplacer une fois de plus.
La population du camp de Minawao s'élève désormais à environ 44.000 personnes actuellement, contre quelque 30.000 l'an dernier à la même période.
Le HCR indique que son personnel et celui du gouvernement camerounais tentent actuellement d'aller à la rencontre des réfugiés qui se trouvent encore près de la frontière nigériane pour savoir où ils veulent se rendre: soit dans le camp de Minawao, soit dans des zones sûres du Nigeria.
Ce processus va se poursuivre ces prochaines semaines.
Le HCR estime que près de 12.000 réfugiés non enregistrés se trouvent dans le nord du Cameroun. Selon les autorités camerounaises, ils seraient 17.000.
Le Cameroun a subi dimanche sa première attaque-suicide, commise à Fotokol, ville de l'Extrême-Nord à la frontière nigériane, par deux femmes kamikazes vêtues d'un voile intégral. Onze personnes ont été tuées.
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