La plainte pour corruption qui vise notamment
plusieurs ministres du gouvernement de la République démocratique du
Congo continue d’alimenter la polémique à Kinshasa. Le Premier ministre
Augustin Matata Ponyo a tenu, ce vendredi, une conférence de presse pour
rappeler « le principe de la présomption d’innocence », tout en promettant aussi de lourdes sanctions si les personnes visées sont reconnues coupables.
Le Premier ministre Augustin
Matata Ponyo a tenu à réagir à la demande d'ouverture d'enquête pour
« fraudes » et « faits de corruption » déposée il y a un peu plus d'une semaine chez le procureur de la République par le conseiller spécial du président Joseph Kabila pour la bonne gouvernance.
Augustin Matata Ponyo a réaffirmé son adhésion « sans faille » à « l’impérieuse nécessité de renforcer les mécanismes juridictionnels et institutionnels de lutte contre la mauvaise gouvernance, la fraude, la corruption et les détournements de deniers publics ». Mais le Premier ministre congolais a aussi tenu à défendre le « principe de la présomption d’innocence », afin de « préserver l’honneur et la dignité des personnes citées, dès lors qu’il ne s’agit que d’une dénonciation, tel que l’indique bien le procureur général de la République ».
Une plainte jugée « suspecte » par plusieurs ONG
Si le Premier ministre a tenu à réagir, ce vendredi, c’est que la polémique ne cesse d’enfler à Kinshasa sur cette plainte et que certains proches d'Augustin Matata Ponyo sont au centre des spéculations. Selon des documents diffusés dans le journal C-News, Patrice Kitebi, ex-ministre des Finances, et Justin Kalumba, l’actuel ministre des Transports, sont notamment cités. Les deux hommes, proches du Premier ministre, sont soupçonnés notamment de malversations dans le cadre d’un chantier réalisé sur l’aéroport de Kinshasa.
Outre plusieurs hauts fonctionnaires, quatre gouverneurs de province sont également visés par cette plainte : Alphonse Ngoy Kasanji (gouverneur du Kasaï-Oriental), Alex Kande, (Kasaï-Occidental), Marcellin Cishambo (Sud-Kivu) et Moïse Katumbi (Katanga). Ce dernier étant un adversaire politique déclaré de Joseph Kabila, à qui il réfute le droit à se présenter à un troisième mandat, plusieurs ONG ont qualifié de « suspecte » cette plainte à quelques mois du scrutin présidentiel.
rfi.fr
Augustin Matata Ponyo a réaffirmé son adhésion « sans faille » à « l’impérieuse nécessité de renforcer les mécanismes juridictionnels et institutionnels de lutte contre la mauvaise gouvernance, la fraude, la corruption et les détournements de deniers publics ». Mais le Premier ministre congolais a aussi tenu à défendre le « principe de la présomption d’innocence », afin de « préserver l’honneur et la dignité des personnes citées, dès lors qu’il ne s’agit que d’une dénonciation, tel que l’indique bien le procureur général de la République ».
Une plainte jugée « suspecte » par plusieurs ONG
Si le Premier ministre a tenu à réagir, ce vendredi, c’est que la polémique ne cesse d’enfler à Kinshasa sur cette plainte et que certains proches d'Augustin Matata Ponyo sont au centre des spéculations. Selon des documents diffusés dans le journal C-News, Patrice Kitebi, ex-ministre des Finances, et Justin Kalumba, l’actuel ministre des Transports, sont notamment cités. Les deux hommes, proches du Premier ministre, sont soupçonnés notamment de malversations dans le cadre d’un chantier réalisé sur l’aéroport de Kinshasa.
Outre plusieurs hauts fonctionnaires, quatre gouverneurs de province sont également visés par cette plainte : Alphonse Ngoy Kasanji (gouverneur du Kasaï-Oriental), Alex Kande, (Kasaï-Occidental), Marcellin Cishambo (Sud-Kivu) et Moïse Katumbi (Katanga). Ce dernier étant un adversaire politique déclaré de Joseph Kabila, à qui il réfute le droit à se présenter à un troisième mandat, plusieurs ONG ont qualifié de « suspecte » cette plainte à quelques mois du scrutin présidentiel.
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