(Afrique en ligne 19/07/2010)
Accusations de génocide contre le président soudanais - Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a rejeté les accusations de génocide formulées contre le président soudanais, Omar Al Bashir, par la Cour pénale internationale (CPI), estimant qu'elles sont un recul par rapport aux efforts de paix fournis par le Soudan.
'L'UA est convaincue que cette nouvelle décision de la CPI et ses conséquences sur le Soudan en général sont contre productives et qu elles vont compliquer les efforts en cours et augmenter le risque d'instabilité', a-t-il déclaré vendredi.
La CPI accuse le président Bashir d'actes de génocide contre trois tribus du Darfour, à savoir les Fur, les Masalit et les Zaghawa, en leur infligeant des tribus des conditions de vie destinées à créer leur extermination.
M. Ping a soutenu que la délivrance d'un second mandat d'arrêt contre le président soudanais survient à un moment où des efforts étaient en cours pour mettre en oeuvre les différents accords destinés à installer la paix dans le pays, notamment la tenue d'élections en avril 2010 remportées par Al Bashir.
Il a affirmé que des enquêtes menées par la commission d'enquête des Nations unies, de la Mission de l'UA au Soudan et de la Mission conjointe de l'ONU et de l'UA au Darfour ont rejeté les accusations de génocide.
'Cette décision, qui confirme les inquiétudes précédentes de l'UA, survient à un moment particulier marqué par des avancées dans la transformation démocratique du Soudan', a déclaré M. Ping.
Il a toutefois réitéré l'engagement de l'UA à lutter contre l'impunité, conformément à son acte constitutionnel.
Pana
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