mardi 16 octobre 2012

Mauritanie : le président victime d’un règlement de compte au sein de l’armée ?

(Afrik.com 16/10/2012)

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, blessé par balles ce samedi 13 octobre, est arrivé à Paris et a été hospitalisé à l’hôpital militaire de Percy, dans les Hauts-de-Seine. Pour l’heure, les causes de sa blessure par arme à feu restent encore floues. Même si un officiel mauritanien parle de tir par erreur d’une unité de l’armée, il pourrait s’agir d’un règlement de compte au sein de l’armée.
Mohamed Ould Abdel Aziz est sain et sauf. Le président mauritanien est sorti indemne de sa blessure par balles, survenue ce samedi 13 octobre. Pour l’heure, les causes de sa blessure par arme à feu restent encore floues. Même si un officiel mauritanien parle de tir par erreur d’une unité de l’armée, il pourrait s’agir d’un règlement de compte au sein de l’armée.
Il est depuis ce lundi hospitalisé à Percy, dans le département des Hauts-de-Seine, la banlieue ouest-parisienne. A entendre Mohamed Ould Abdel Aziz, il vient à Paris pour bénéficier de « soins complémentaires » car, selon lui, son opération à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, s’est déroulée avec « succès ».
D’où vient le tir ?
D’après les autorités mauritaniennes, le président mauritanien a essuyé ce samedi un tir d’une unité de l’armée. « Je veux rassurer tout le monde sur mon état de santé après cet incident commis par erreur par une unité de l’armée sur une route non pavée près de Touela. Grâce à Dieu, je vais bien », a déclaré un officiel mauritanien.
Cette hypothèse soulève pas mal d’interrogations. « D’autant que la Mauritanie a une histoire jalonnée de coups d’Etat militaires et que Aziz a été menacé de mort par Aqmi, qui l’accuse de mener pour la France une "guerre par procuration" contre ses combattants », analyse LeFigaro.fr.
Selon nos informations, on parle de règlement de compte entre factions rivales au sein de l’armée. Mohamed Ould Abdel Aziz ayant eu tendance, ces derniers mois, à piller le pays sans vergogne, et sans pour autant partager avec les autres généraux. D’où ce supposé vent de révolte et cette prétendue tentative d’assassinat. Pour l’heure, la version officielle de la présidence mauritanienne n’a pas changé.

par Sébastien Badibanga
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