(Afriquinfos 15/10/2012)
NOUAKCHOTT- Au moins deux officiers subalternes ont été entendus dimanche par les enquêteurs à Nouakchott, après l'incident ayant conduit samedi à la blessure par balle du chef de l'Etat mauritanien, a-t-on appris de source sécuritaire.
Selon cette même source, les militaires en question ont été immédiatement remis en liberté après leur audition.
Avant de quitter Nouakchott dimanche à destination de Paris pour des soins, le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait invoqué, dans une déclaration à la presse publique, "sa compréhension de la réaction du soldat qui a tiré la balle" et rassuré les mauritaniens sur son état de santé, indiquant qu'il n'y a pas de quoi "s'inquiéter".
Il a également précisé qu'il s'agit d'un tir "par erreur" venant d'une unité de l'armée ayant ciblé son cortège qui suivait une piste non bitumée.
Ould Abdel Aziz avait indiqué qu'il se rend à Paris pour des soins complémentaires après avoir subi avec succès une opération chirurgicale à l'hopital militaire de Nouakchott.
Le chef de l'Etat mauritanien a été admis dimanche à l'hôpital militaire admis dimanche à l'hôpital de Percy, à Clamart, non loin de Paris, selon les précisions du ministère français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
(Xinhua)
Lundi 15 octobre 2012
07:16 UTC
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