(Afrik.com 01/10/2012)
A la tribune de l’ONU, lors de l’Assemblée générale de ce jeudi 27 septembre à New-York, le président de l’Union des Comores a réclamé la souveraineté sur l’île de Mayotte, Département d’outre-mer français situé dans l’archipel des Comores. Et pour cause, le visa imposé par la France aux îles d’Anjouan, Grande Comores et Moheli serait la cause de nombreux morts noyés qui tentent de rejoindre l’île française par des embarcations de fortune.
Mayotte doit appartenir à l’Union des Comores. C’est la revendication du président Ikililou Dhoinine. A la tribune de l’ONU, lors de l’Assemblée générale de ce jeudi 27 septembre à New-York, le chef de l’Etat de l’Union des Comores a réclamé la souveraineté sur l’île de Mayotte. Il dénonce le visa imposé par la France aux îles d’Anjouan, Grande Comores et Moheli. A l’entendre, cette restriction serait la cause de nombreux morts noyés qui tentent de rejoindre l’île de Mayotte, Département d’outre-mer français situé dans l’archipel des Comores, à l’aide des embarcations de fortune.
La France doit chercher « une solution propice au retour de Mayotte dans son giron naturel, qui reste l’Union des Comores », a déclaré le président Ikililou Dhoinine. « Rappelant que les Comores se sont engagées, il y a une dizaine d’années, sur la voie de la démocratie, le Président a assuré que son pays promeut l’état de droit et la bonne gouvernance et remercié l’Union européenne pour son expertise dans l’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre la corruption », rapporte le communiqué des Nations unies.
Près de 20 morts noyés
A l’origine de cette demande de Ikililou Dhoinine, président de l’Union des Comores, le « visa que la France a imposé aux îles d’Anjouan, Grande Comores et Moheli » pour entrer dans l’île de Mayotte.
En mai dernier, le naufrage d’une embarcation de fortune, au large de Mayotte, aurait causé la mort d’une vingtaine de personnes, dont des femmes et des enfants qui espéraient rejoindre l’île française. La cause de ce drame ? Le navire a heurté un récif de corail.
D’où l’inquiétude du président Ikililou Dhoinine qui exhorte la France à « honorer ses engagements de pays respectueux du droit international » en rétrocédant l’île de Mayotte à l’Union des Comores.
Pour conclure son allocution, lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New-York, le président de l’Union des Comores a fait état des problèmes de changements climatiques qui ont provoqué des pluies diluviennes en avril dernier et touché 10% de la population comorienne. Il enjoint ainsi la communauté internationale de trouver une solution adéquate.
par Sébastien Badibanga
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