(AfriSCOOP Exclusif) — Le belge Louis Michel (coprésident de l’Assemblée paritaire parlementaire Acp-Ue) qui clôt ce mercredi sa 22ème grand-messe à Lomé, a indiqué au cours d’un déjeuner de presse organisé ce 23 novembre dans un hôtel loméen, qu’il entend porter plainte contre l’Anc (principal parti de l’Opposition togolaise) et son président Jean-Pierre Fabre.
Sur la question d’exclusion des neuf députés Anc du Parlement togolais, M. Michel a réaffirmé sa lecture des choses qui lui vaut des critiques au vitriol de l’Anc. Aux yeux du parlementaire européen, l’affaire précitée « relève d’un problème déontologique et d’éthique » et a été tranchée, à ses dires, avec l’arrêt de la Cour de la Cedeao demandant une indemnisation. « Je ne suis ni un provocateur, ni un néo-colon » comme les opposants togolais et la société civile de ce pays veulent le faire croire.
« Ce n’est pas la première fois que M. Fabre et ses camarades de lutte interprètent mal mes déclarations publiques au sujet du Togo », a en outre rappelé l’ancien chef de la diplomatie belge. Il fait allusion aux nombreuses volées de bois vert qui lui ont valu ses sorties médiatiques qualifiant le « Togo de success story et d’Etat revenant de très loin », après la reprise de la coopération entre Lomé et Bruxelles en décembre 2007, suivie de la « Conférence de Bruxelles des bailleurs de fonds ». Organisée par les soins de l’Etat togolais, cette Conférence avait réuni dans la capitale belge, durant le second semestre 2008, les principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Togo autour du Premier ministre Houngbo. Louis Michel avait joué un rôle déterminant dans le succès de cette opération de charme du Togo à l’étranger.
mercredi 23 novembre 2011 par Jacques GANYRA, La Rédaction AfriSCOOP à Lomé
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