(Le Nouvel Observateur 27/06/2011)
Dans sa quête effrénée de reconnaissance, Ali le Mollah’Son a utilisé tous les moyens à sa disposition pour capitaliser au maximum sa rencontre avec Barack Obama. Croyant pouvoir utiliser le président américain à des fins insondables, le putschiste de Libreville a d’abord voulu faire croire que l’invitation de la Maison Blanche lui était adressée en sa qualité de chef de l’Etat. Ensuite, ses griots, malgré le fiasco du rendez-vous, ont squatté les médias publics pour vanter les retombées positives d’un “tête à tête” entre les deux hommes.
La réalité, on le sait maintenant, est à des années lumières de toute cette propagande mensongère. Au sujet de l’invitation, le porte-parole de la Maison Blache – chose rarissime – a dû monter au créneau pour préciser qu’Ali, ce “ visiteur controversé”, était reçu en qualité de chef d’Etat du pays appelé à présider le Conseil de sécurité de l’ONU pendant le mois de juin. Accessoirement, pour le remercier de s’être aligné comme un toutou sur les positions américaines au Nations Unies.
Pour ce qui est du “tête à tête”, il n’a existé que dans la tête du Mollah’Son et de ses vuvuzélateurs. Voici, ci-dessous, la preuve par l’image que la rencntre entre les deux hommes s’est déroulée en présence de plusieurs collaborateurs d’Ali. Cette photo a été publiée sur le site de Jeune Afrique don’t l’un des collaborateurs avait été invité pour assurer la proo de la rencontre du siècle. L’intéressé s’est vu offrir un voyage Paris/Libreville/Washington/Libreville/Paris au frais du contribuable gabonais. Juste dans le but de couvrir une impostutre. Pauvre Ali !
par Jean-pierre Rougou
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