(BBC Afrique 14/03/2012)
La sentence retenue contre Thomas Lubanga sera connue dans les prochaines semaines.
L'ancien chef de milice de République démocratique du Congo, Thomas Lubanga, a été reconnu coupable de crimes de guerre, pour avoir utilisé des enfants soldats, par la Cour pénale internationale.
La sentence retenue contre Thomas Lubanga sera connue dans les prochaines semaines.
L'ancien chef de milice de République démocratique du Congo, Thomas Lubanga, a été reconnu coupable de crimes de guerre, pour avoir utilisé des enfants soldats, par la Cour pénale internationale.
Sur le même sujetLe procès de Thomas Lubanga touche à sa finMots-clésRépublique Démocratique du Congo, Justice, CPIIncarcéré à la Haye depuis mars 2006, l’ancien dirigeant de l’Union des patriotes congolais (UPC) était jugé pour crimes de guerre pour avoir enrôlé des enfants de moins de quinze ans dans ses troupes et de les avoir conduits au combat.
Coupable, Thomas Lubanga n’a pas caché son émotion. Le poing serré contre ses lèvres, le premier condamné de l’histoire de la Cour pénale internationale, a été reconnu coupable d’avoir enrôlé des enfants, de leur avoir fait subi des « conditions dures, des châtiments sévères » et de les avoir conduit au front.
Selon les trois magistrats, Thomas Lubanga a agi dans le cadre d’un plan qui visait à s’emparer, politiquement et militairement, de l’Ituri, à l’est de la République démocratique du Congo.
Pour y parvenir, il devait former ses troupes, enrôlé des soldats, parmi eux des enfants.
Il s’est rendu lui-même sur les places des villages de l’Ituri, pour recruter. Certains d’entre eux ont servi dans sa garde personnelle, d’autres, des filles surtout, ont été contraintes aux tâches ménagères.
Certaines d’entre elles ont été utilisées par les soldats comme esclaves sexuels, mais les juges n’ont pas retenu la culpabilité de Thomas Lubanga sur ce point.
Les accusations du procureur ne portaient ni sur les massacres commis par la milice, ni sur les violences faites aux fillettes.
Dès l’ouverture du procès, les ONG et les victimes avaient reprochées à Luis Moreno Ocampo d’émettre des accusations minimalistes, alors que les guerres du Congo ont fait plusieurs millions de morts.
De leur côté, les juges ont épinglé l’accusation pour n’avoir pas conduit proprement ses enquêtes.
Le procureur avait en effet utilisé des intermédiaires sur le terrain, dont plusieurs avaient recrutés de faux témoins, aujourd’hui écartés du dossier.
Une nouvelle audience doit être organisée dans les prochaines semaines pour déterminer la sentence qui sera retenue contre l’ancien chef de guerre, qui a déjà passé 7 ans en détention.
Coupable, Thomas Lubanga n’a pas caché son émotion. Le poing serré contre ses lèvres, le premier condamné de l’histoire de la Cour pénale internationale, a été reconnu coupable d’avoir enrôlé des enfants, de leur avoir fait subi des « conditions dures, des châtiments sévères » et de les avoir conduit au front.
Selon les trois magistrats, Thomas Lubanga a agi dans le cadre d’un plan qui visait à s’emparer, politiquement et militairement, de l’Ituri, à l’est de la République démocratique du Congo.
Pour y parvenir, il devait former ses troupes, enrôlé des soldats, parmi eux des enfants.
Il s’est rendu lui-même sur les places des villages de l’Ituri, pour recruter. Certains d’entre eux ont servi dans sa garde personnelle, d’autres, des filles surtout, ont été contraintes aux tâches ménagères.
Certaines d’entre elles ont été utilisées par les soldats comme esclaves sexuels, mais les juges n’ont pas retenu la culpabilité de Thomas Lubanga sur ce point.
Les accusations du procureur ne portaient ni sur les massacres commis par la milice, ni sur les violences faites aux fillettes.
Dès l’ouverture du procès, les ONG et les victimes avaient reprochées à Luis Moreno Ocampo d’émettre des accusations minimalistes, alors que les guerres du Congo ont fait plusieurs millions de morts.
De leur côté, les juges ont épinglé l’accusation pour n’avoir pas conduit proprement ses enquêtes.
Le procureur avait en effet utilisé des intermédiaires sur le terrain, dont plusieurs avaient recrutés de faux témoins, aujourd’hui écartés du dossier.
Une nouvelle audience doit être organisée dans les prochaines semaines pour déterminer la sentence qui sera retenue contre l’ancien chef de guerre, qui a déjà passé 7 ans en détention.
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