Présidés par René Emmanuel Sadi, le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation et président du Comité ad hoc, les travaux se sont déroulés en présence du Délégué général de la sûreté nationale, le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre délégué à la défense chargé de la gendarmerie nationale, les représentants du ministre des relations extérieures, du ministre chargé des finances, du ministre délégué à la présidence chargé de la défense.
Après trois heures d’échange à huis clos, le ministre René Emmanuel Sadi s’est présenté à la presse pour révéler ce qui a été au centre de cette première rencontre. « C’était d’abord une réunion de prise de contact, ensuite nous avons fait le point des dons reçus. En termes de contribution en espèces, le compte spécial ouvert par le ministre des finances a enregistré déjà une somme d’un milliard et 29 millions de FCFA. Vous avez là, le chiffre officiel. Bien évidemment, nous n’avons pas encore enregistré toutes les contributions donc ce chiffre peut connaitre une évolution » détail le ministre de la l’administration territorial et de la décentralisation. Le super chef de terre et ses pairs du Comité ad hoc, ont aussi décidé de décentraliser les opérations de collecte et de centralisation des dons. «Nous avons trouvé la nécessité de créer des Comités régionaux qui vont être des relais du Comité interministériel au niveau des régions. Ces comites vont être présidés pas les gouverneurs des régions et comprendront les représentants des différents membres du Comité interministériel. On pourra y adjoindre des membres de la société civile et même des représentants des partis politiques » indique René Emmanuel Sadi.
En rappel, le Comité ad hoc, mis sur pied dans le souci d’une gestion transparente des dons reçus pour soutenir les militaires et les populations victimes des exactions du groupe terroriste Boko Haram, est chargé de superviser la collecte et la centralisation des dons reçus des populations, des Etats étrangers et des organisations humanitaires nationales et internationales; d'identifier, en liaison avec les autorités administratives locales et la hiérarchie militaire, les besoins en vivres et autres matériels, le cas échéant; de superviser les opérations de distribution des dons aux populations et aux personnels des forces de défense; de servir de cadre de concertation entre la Gouvernement et les donateurs nationaux et internationaux; et d'effectuer toute autre mission à lui confiée par le Gouvernement.
Adeline ATANGANA, Cameroon-Info.Net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire