vendredi 5 février 2010

Tchad : "La France doit dire ce qu'elle sait" sur la disparition de l'opposant Ibni, selon deux ONG

Deux ans après la disparition, à N'Djamena, d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, deux organisations non gouvernementales françaises ont "exhorté" la France, mercredi 3 février, à" exercer davantage de pressions sur les autorités tchadiennes pour qu'elles révèlent immédiatement le sort" de cet opposant tchadien.

Amnesty International et l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture demandent aux autorités françaises de "livrer à la famille de M. Saleh tous les renseignements en leur possession".
Elles rappellent la promesse de M. Sarkozy, en février 2008 : "La France veut la vérité et je ne céderai pas sur ce point." "Il doit dire ce que la France sait", a déclaré, mercredi, Gaëtan Gorce, député (PS) de la Nièvre, partisan de la création d'une commission d'enquête parlementaire. A N'Djamena, l'opposant Saleh Kebzaboh a déploré que le gouvernement tchadien "joue sur le temps". Ibni Oumar
Saleh serait mort en février 2008 après son arrestation lors de la contre-offensive menée par l'armée tchadienne visant les rebelles qui voulaient s'emparer du pouvoir.
Publié le 05-02-2010 Source : Le Monde Auteur : tchadactuel.com

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