(Mwinda 24/02/2010)
L'Afrique du sud informe l'ONU de la saisie d'armes nord-coréennes
Selon un diplomate parlant sous couvert de l'anonymat, l'Afrique du sud a informé lundi le comité du Conseil chargé de superviser l'application de l'embargo sur l'exportation d'armes imposé à la Corée du Nord de la saisie en novembre de pièces détachées de chars.
La résolution 1874 du Conseil, adoptée en juin dernier à la suite d'essais nucléaires nord-coréens, interdit toute exportation d'armes par la Corée du Nord et autorise les Etats à inspecter ses cargaisons.
Le diplomate a précisé que les experts du comité des sanctions du Conseil de sécurité sur la Corée du Nord étaient chargés d'examiner cette affaire.
Un autre diplomate occidental a affirmé, également sous couvert de l'anonymat, que les Sud-Africains avaient agi sur renseignement d'une compagnie maritime française selon laquelle elle devait transporter une cargaison suspecte vers la République du Congo (Brazzaville).
Une inspection par les autorités sud-africaines avait permis de déterminer que la cargaison contenait des pièces détachées de chars T-54 et T-55, a ajouté ce diplomate.
En décembre, les autorités thaïlandaises avaient arrêté cinq personnes, relâchées depuis, et bloqué sur un aéroport de Bangkok un avion cargo de type Ilyoushine transportant des armes de guerre venant de Corée du Nord.
L'équipage avait affirmé transporter du matériel de forage pétrolier destiné à l'Ukraine.
Mais un plan de vol obtenu par les enquêteurs indiquait que la destination finale de l'appareil était Téhéran, ce que l'Iran a démenti.
Les cinq hommes -- un pilote bélarusse et quatre membres d'équipage kazakhs -- avaient d'abord été accusés de possession illégale et de trafic d'armes et de munitions, avant d'être expulsés le 12 février.
© AFP.
Lire la résolution de l'ONU
Notre commentaire - On n'ose pas imaginer que Basile Ikouébé, ci-devant ministre congolais des Affaires étrangères n'était pas au courant de l'embargo. C'est simple : il n'a peut-être même pas été consulté pour ces questions qui se gèrent directement au palais, entre militaires. La défense nationale, c'est sensible : chez nous ça sert à préparer et à mener les guerres contre les civils, car le régime s'arme contre sa propre population, contre les civils.
Un constat tout de même : Sassou n'a pas beaucoup de chance avec l'Afrique du Sud : après l'humiliante affaire de la fausse préface de Mandela, voilà que ce pays le dénonce avec cette histoire d'armes...
Une occasion en tout cas pour Alain Akouala, ex-ministre des Démentis qui se morfond dans les zones franches dont il s'occupe à présent à Mpila, de revenir nous amuser en nous servant une de ces versions abracadabrantes des faits dont il a le secret...
AFP © Copyright Mwinda
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