L’Algérie, fermement engagé dans la lutte transnationale contre le terrorisme, vient de condamne avec force la décision des autorités maliennes de se plier au «chantage» d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) en relâchant les prisonniers détenus en échange des otages occidentaux.
«Suite à la décision du gouvernement malien de procéder à la libération de quatre terroristes qu’il détenait sous le prétexte fallacieux qu’ils ont été jugés et ont purgé leur peine, le gouvernement algérien a décidé de rappeler, pour consultation, son ambassadeur à Bamako», a annoncé le 23 février dernier le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères.
L’Algérie et la Mauritanie se sont dites indignés par cette complaisance qui met en péril la lutte régionale contre le terrorisme.
Le Mali, dont la partie nord est une base arrière pour les activistes d’Al-Qaïda Maghreb depuis des années, est officiellement engagé dans la lutte transnationale contre le terrorisme avec ses voisins maghrébins. Mais cette fois, Bamako a manifestement cherché à plaire aux Occidentaux (et à la France en particulier), dont les pressions étaient devenues très fortes ces dernières semaines.
La Mauritanie a également fait entendre, le 22 février denier, son «indignation» et rappelé à son tour ses ambassadeurs au Mali pour «consultations».
Publié le 25-02-2010 Source : Afrik.com Auteur : Gaboneco
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