jeudi 18 février 2010

Ali Bongo épinglé pour blanchiment d’argent par le congrès américain

(Afriscoop 18/02/2010)
Un rapport de 330 pages récemment publié par le congrès américain, met en lumière de manipulations douteuses de fonds dont se seraient rendus coupables, des membres des familles présidentielles gabonaise et équato guinéenne.
Des manipulations qui impliqueraient au premier chef, Ali Bongo Ondimba, à l’époque ministre gabonais de la défense nationale, et l’un des fils du chef de l’Etat équato guinéen, Théodoro Obiang Nguema, sont tous deux présumés coupables de blanchiment d’argent, traçabilité faisant foi, suite à des accusations relatives au recours aux services des lobbyistes, aux fins de transferts flous d’importantes sommes d’argent aux Etats-Unis.
L’actuel chef de l’Etat gabonais, à l’époque ministre de la défense nationale, est accusé d’avoir sollicité en contre partie de 18 millions de dollars, les services du lobbyiste américain, Jeffrey Birrell, en vue de s’offrir six véhicules blindés et six avions militaires C- 130 . Le rapport du congrès américain, s’intéresse également aux importantes quantités d’argent liquide qu’aurait déposé ces dernières années dans des banques à New York, l’une des filles de feu président Omar Bongo Ondimba.
Le million de dollars en billet de 100 dollars que détiendrait dans l’une de ses banques aux Etats-Unis, Inge Lynn Collins Bongo, présentée dans le rapport des parlementaires américains comme étant l’épouse d’Ali Bongo, n’est pas en reste. La commission des enquêtes du Sénat américain, dit s’interroger sur la source de ces transferts d’argent vers les Etats-Unis jugés douteux, imputable à Inge Lynn Collins Bongo .
L’un des fils du chef de l’Etat Equato guinéen, Théodoro Obiang Nguema, est également dans le collimateur des élus américain, pour avoir fait rentrer aux Etats-Unis via les avocats américains, Michael Berger et George Nagler, environs 110 millions de dollars.
Le caractère perméable des mouvements financiers entrants aux Etats-Unis, est dénoncé par les élus américains, même si ces fonds finissent par profiter à la construction de ce dernier continent du monde, le plus souvent au détriment des dépositaires de ces fonds, dans la majorité des cas, auteurs de détournement de fonds publics.
jeudi 18 février 2010 Source : Koaci.com © Copyright Afriscoop

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