(TV5 26/02/2010)
La récente crise politique en Côte d'Ivoire tardait jeudi à se dénouer, les très difficiles tractations autour de la commission électorale ayant remis à plus tard le conseil des ministres du nouveau gouvernement, dans lequel l'opposition se faisait toujours attendre.
La récente crise politique en Côte d'Ivoire tardait jeudi à se dénouer, les très difficiles tractations autour de la commission électorale ayant remis à plus tard le conseil des ministres du nouveau gouvernement, dans lequel l'opposition se faisait toujours attendre.
Réunie au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), dirigé par l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, l'opposition a exigé le "rétablissement" de la CEI avant de reprendre toutes fonctions ministérielles.
Les "patriotes" ont été les fers de lance des manifestations pro-Gbagbo et antifrançaises aux heures chaudes de la crise de 2002, dont certaines ont basculé dans la violence et les pillages.
La récente crise politique en Côte d'Ivoire tardait jeudi à se dénouer, les très difficiles tractations autour de la commission électorale ayant remis à plus tard le conseil des ministres du nouveau gouvernement, dans lequel l'opposition se faisait toujours attendre.
La formation d'un cabinet au complet et la mise en place d'une nouvelle Commission électorale indépendante (CEI) sont censées clore la crise née de la dissolution du gouvernement et de la CEI le 12 février par le président Laurent Gbagbo.
Une crise marquée par des manifestations de l'opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d'au moins sept personnes lors de la répression de protestations.
Initialement prévu jeudi après-midi, le conseil des ministres "a été reporté pour donner la priorité au règlement de la question de la CEI", a déclaré à l'AFP Sindou Meïté, porte-parole du Premier ministre Guillaume Soro.
Chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) et Premier ministre depuis l'accord de paix de 2007, M. Soro avait présenté mardi un gouvernement incomplet, avec seulement 17 ministres effectivement nommés, appartenant pour l'essentiel au camp présidentiel et aux FN.
Il s'était donné jusqu'à ce jeudi pour convaincre l'opposition d'y occuper les 11 postes restant à pouvoir.
Mais les divergences entre les principaux camps n'ont pas permis, pour l'heure, l'entrée de l'opposition dans le cabinet.
Selon des sources concordantes, les discussions ont achoppé sur les noms des futurs représentants de l'opposition, le chef de l'Etat récusant certains ministres dont l'opposition veut la reconduction.
Le gouvernement devra conduire le pays à une élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005 et destinée à clore la crise provoquée par le putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux. Le scrutin est désormais remis à "fin avril-début mai".
Les négociations en cours depuis des jours sont rendues encore plus ardues par l'enjeu de la CEI.
Cruciale pour l'organisation du prochain scrutin, elle avait été emportée par la crise autour de son chef Robert Beugré Mambé, membre de l'opposition et accusé par le camp Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
Réunie au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), dirigé par l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, l'opposition a exigé le "rétablissement" de la CEI avant de reprendre toutes fonctions ministérielles.
Dans un climat de confusion, la réunion, prévue au départ en début d'après-midi, destinée à l'élection d'un nouveau président et de quatre nouveaux vice-présidents de la CEI a été reportée à jeudi soir.
Ces cinq postes étaient jusque-là répartis entre opposition, FN et bloc présidentiel. L'ex-rébellion a compliqué la donne en faisant savoir qu'elle visait la présidence de la CEI, pour jouer les "arbitres" du processus électoral.
La laborieuse mise en place de cette commission, qui doit toujours obéir au principe d'équilibre entre les différentes forces, n'est pas du goût des "patriotes" pro-Gbagbo.
"Les maîtres de la rue arrivent", a lancé leur chef Charles Blé Goudé, promettant lors d'une réunion à Abidjan qu'ils allaient "s'opposer" par de "grands rassemblements" à "une CEI dominée par les partis politiques".
Les "patriotes" ont été les fers de lance des manifestations pro-Gbagbo et antifrançaises aux heures chaudes de la crise de 2002, dont certaines ont basculé dans la violence et les pillages.
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