(Cameroon-Tribune 22/02/2010)
L’agriculture, l’éducation, l’accès à l’emploi et la professionnalisation de la formation sont les secteurs de prédilection de la deuxième phase C2D.
La première phase du contrat de désendettement et développement (C2D) prend fin en 2011. Les 300 milliards de F qui constituaient l’enveloppe de cette première phase, auront servi à développer le secteur urbain, la protection de l’environnement et la santé, entre autres. A mi-parcours de la mise en œuvre de ce programme, une mission française a séjourné au Cameroun pendant quelques jours. L’objectif de cette visite étant de s’assurer de la bonne mise en œuvre des chantiers en cours. Vendredi dernier, au terme de son séjour, la mission française a tenu à faire part au gouvernement camerounais de l’avancée des travaux.
Au cours d’une séance de restitution organisée à Yaoundé, Serge Tomasi, directeur de l’Economie globale et des Stratégies du développement (ECODEV) qu’accompagnaient quatre autres collaborateurs, était face au comité d’orientation et de suivi de la mise en œuvre du C2D. Un comité constitué du ministre des Finances, Essimi Menye, du ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Louis Paul Motaze et de l’ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain, a pris connaissance du bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de ce programme. Les deux constats dressés font état d’un bilan positif dans l’ensemble. Le premier concerne le montage institutionnel qui, selon le directeur de ECODEV, a été bien fait grâce au bon fonctionnement des organes de coordination nationale. Il a néanmoins souligné le besoin d’améliorer le fonctionnement des cellules de suivi du C2D dans les ministères sectoriels. Le second constat concerne l’exécution satisfaisante de l’ensemble des programmes sectoriels, hormis la santé qui a connu quelques retards.
Fort de ce bilan positif, la mission française a fait des propositions sur la mise en œuvre de la deuxième phase du programme C2D. « Nous avons pris en compte la nouvelle stratégie du gouvernement axée sur la croissance de l’emploi », a déclaré Serge Tomasi. L’avis des populations locales sera pris en compte dans la définition des projets devant constituer cette seconde phase. Il devra également prendre en compte les éléments nouveaux du contexte.
Il s’agit notamment de l’existence au Cameroun du document de stratégie de réduction de la pauvreté pour la croissance et l’emploi, le contexte économique international peu favorable et l’inscription de secteurs nouveaux comme le développement rural, la mise en application des résultats de recherches, l’accès à l’emploi par une formation lus professionalisante et l’amélioration de la qualité des enseignements. La délégation française a également proposé que ce deuxième programme s’inscrive dans une approche programme, c’est-à-dire, que des études préalables soient menées.
Josiane TCHAKOUNTE © Copyright Cameroon-Tribune
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