La position de l’Onu par rapport à la réalisation de la Lepi au Bénin est claire. Au stade actuel, il n’est pas question de revenir à la case départ. Le processus engagé depuis quelque temps doit aller jusqu’à son terme. Autrement dit, la Lepi est à la porte de non retour. Son processus de réalisation irréversible.
C’est du moins ce qu’on peut retenir essentiellement des diverses rencontres que la Mission de l’organisation internationale a dépêché au Bénin pour discuter avec tous les acteurs impliqués à divers niveaux dans le processus en vue de les encourager à ne pas baisser les bras, malgré les difficultés rencontrées et les problèmes soulevés de part et d’autre.
En effet, une Mission de la Direction des affaires politiques de l’Onu est arrivée à Cotonou, lundi dernier. A 15 heures très précises, elle a eu un entretien « fructueux » avec les membres de la Commission de politique de Supervision (Cps/Lepi). Et comme si cela ne suffisait pas pour encourager le processus, elle a aussi échangé avec les acteurs politiques de la mouvance présidentielle et de l’opposition.
Hier, la Mission serait dans les locaux du Ministère des affaires étrangères et de l’intégration africaine pour échanger avec les autorités de ce département sur le même sujet. En réalité, cette mission de l’Onu mène toutes ces démarches dans l’optique de faire aboutir la Lepi surtout pour les présidentielles et législatives de 2011. Cette mission onusienne est pleinement consciente de ce que les élections sont des opérations très complexes et souvent mal organisées au Bénin. Elle sait que ce constat patent est un virus à hauts risques pour le pays. Les cacophonies électorales observées depuis le renouveau démocratique étant les conséquences directes de l’absence d’un fichier électoral fiable.
Face aux enjeux électoraux de 2011, l’Onu ne peut que soutenir la modernisation du fichier électoral. C’est désormais un secret de polichinelle qu’avec cet instrument, la fiabilité et la transparence des élections deviennent une réalité patente, puisque les marges réservées à d’éventuelles fraudes sont quasiment nulles.
De toutes les façons, dans les heures à suivre, la Mission de l’Onu situera davantage les uns et les autres sur ce qu’elle a entendu durant son séjour et sa contribution pour faire avancer les choses.
Publié le 25-02-2010 Source : L’Option Infos Auteur : sonangon.net
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