(Xinhuanet 03/01/2012)
CONAKRY -- Les partis politiques membres du collectif des partis pour la finalisation de la transition et l'Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) ont décidé lundi de suspendre leur participation aux travaux du dialogue "inclusif", conduit par le comité de facilitation présidé par Albert Gomez, a constaté Xinhua sur place.
Cette décision des membres de l'opposition " radicale" est relative au "non respect du cadre de l'organisation et le choix des partis devant prendre part audit dialogue", selon le porte-parole Faya Millimono.
Dans sa déclaration lue à l'entame de son intervention, le porte-parole du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et l'ADP, a estimé que le dialogue politique doit se faire seulement entre les partis de l'opposition et ceux de la mouvance présidentielle, à propos des questions essentiellement politiques.
Pour Faya Millimono et Charles Pascale Tonlo, tous désignés par le collectif et de l'ADP, le cadre du dialogue n'est pas défini et ne serait pas propice à un échange de vue et à des discussions allant dans le sens de la construction d'un État de droit et d'une démocratie, représentative du peuple de Guinée.
La restructuration de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le rétablissement des élus locaux destitués par le gouvernement, la neutralité du gouvernement dans les affaires politiques, le traitement égale des oppositions au sein des médias d'État et l'audit du fichier électoral, sont entre autres revendications posées par les partis politiques de l'opposition "radicales".
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