politiques et financiers qui jalonnent son premier mandat. Ni les affiches, ni la presse ne doivent porter, ni relayer les évocations des affaires ICC-Services, DANGNIVO, CEN-SAD, Machines Agricoles, Escorte des véhicules d’occasion, etc. Et pendant ce temps, la presse pouvait relayer les justifications mensongères de Boni YAYI relatives à ces sujets. Si, pendant une campagne électorale, on ne peut critiquer la pratique politique d’un candidat, alors à quoi sert une campagne ? La critique des programmes présentés seule ne suffit pas, elle doit être confrontée à la pratique politique si ce n’est la pratique sociale connue du candidat ! ! ! Quitte aux tribunaux de juger les plaintes éventuelles. Autrement, il n’y a pas démocratie, il n’y a pas respect de la liberté d’information du peuple, ni le respect de sa souveraineté. On n’est plus en république mais, en un régime d’exception.2.- Alors que sur la base d’une LEPI truquée, de tripatouillages juridiques de la Cour Constitutionnelle et de dysfonctionnements manifestes, la CENA a légalisé le hold-up électoral de Boni YAYI, la HAAC interdit toute contestation publique des résultats proclamés et menace de sanctions les organes de presse et les journalistes qui relaieraient ces protestations contre le hold-up. La HAAC n’est donc plus l’organe de protection de la liberté de presse mais, plutôt l’organe de protection du pouvoir en place contre les actes d’accusation du citoyen.
Ainsi depuis longtemps, l’équilibre et la pluralité de l’information ne font pas le souci de la HAAC. Que les révolutionnaires soient interdits d’antenne, que l’ORTB refuse même de publier des communiqués payants du P C B ou de la C S T B, ce n’est point la préoccupation de Mrs NATTA, OGOUNCHI, BOSSOU ou par ailleurs de l’ancien membre de la HAAC et ancien président de l’ODEM Agapit MAFORIKAN. Leur souci, conforme à leur mission, c’est la préservation de l’ordre existant, de l’ordre actuel, le pouvoir autocratique de Boni YAYI. La HAAC est devenue l’instrument et la voix de son maître. La liberté est dans les fers.
Les travailleurs, la jeunesse et les démocrates doivent continuer leur combat contre toutes les atteintes aux libertés et à la dignité du peuple en vue d’une véritable démocratie, en vue d’un autre ordre : une République Démocratique, Indépendante et Moderne.
Cotonou, le 13 décembre 2011
Le Parti Communiste du Bénin
3 janvier 2012 par Parti Communiste du Bénin
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