KAMPALA — La situation était redevenue calme vendredi en Ouganda au lendemain d'échauffourrées entre partisans de l'opposition et forces de l'ordre qui ont fait 57 blessés, a-t-on appris de sources policière et médicale.
"Tout est calme", a déclaré le porte-parole adjoint de la police ougandaise Vincent Ssekate, une information confirmée par le secrétaire général de la Croix Rouge ougandaise Michael Richard Nataka.
"Nous avons réussi à rétablir l'ordre. Les incidents isolés à Kampala et dans certaines villes de province ont été été bien gérés et les rues sont à présent sûres", a précisé le porte-parole de la police.
Les force de sécurité ont dispersé à coups de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc des rassemblements dans plusieurs faubourgs de Kampala et dans les villes de Jinja (est), Masaka (sud), Maraba (sud) et Gulu, la principale ville du nord.
"Hier (jeudi) soir, nous avions un total de 47 blessés. Ce matin, nous en avons 57 après avoir inclus les blessés de villes comme Jinja, Masaka et Gulu", a rapporté à l'AFP M. Nataka. "Il y a des informations faisant état de deux morts à Gulu", a-t-il précisé, sans toutefois être en mesure de confirmer ces décès.
Parmi les blessés figure le chef de l'opposition et candidat malheureux à la présidentielle de février, Kizza Besigye, qui souffre d'une fracture ouverte à un doigt atteint par une balle.
"Je pense que c'était délibéré (...) C'était (un tir) à très courte portée. Personne ne peut raisonnablement penser qu'il s'agissait d'une balle perdue", a-t-il déclaré vendredi à l'AFP.
Salamu Musumba, la vice-présidente de son parti, le Forum pour le changement démocratique (FDC), a appelé à de nouveaux mouvements de protestation lundi tandis que le chef adjoint de la police Asan Kasingye a rappelé le caractère illégal de ces manifestations.
© Copyright Romandie.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire