vendredi 5 février 2010

CAN 2010 : Le Togo porte plainte contre la CAF et le FLEC

Le porte-parole du gouvernement togolais, Pascal Bodjona, a annoncé le 4 janvier que son pays a déposé une plainte à Paris, en France, contre la Confédération africaine de football (CAF) et les forces du Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC). Cette plainte intervient à la suite du mitraillage du bus de la sélection togolaise par les forces du FLEC le 8 janvier à l’enclave de Cabinda, qui a fait deux morts et plusieurs blessés.

Suite à l’attaque meurtrière contre l'équipe de football du Togo en janvier en Angola, l’Etat togolais a porté plainte à la Confédération africaine de football (CAF). D’après une source judicaire, cette plainte avec constitution de partie civile vise les forces du Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC) qui ont revendiqué l’attaque contre le bus de sélection togolaise, mais aussi le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, pour les suites de l’affaire.
Les chefs d’accusation de cette plainte, déposée par le Togo et les ayants-droit des deux personnes tuées au cours de l'attaque, sont notamment «actes de terrorisme», «assassinats et complicité d'assassinats», «atteinte involontaire et volontaire à la vie d'autrui» et «exposition d'autrui à des risques de mort et blessure».
Il reviendra à la justice française de déterminer si elle a une compétence pour enquêter sur cet attentat qui n'a pas fait de victime française, a indiqué la source judiciaire.
Alors qu’il se rendait à Cabinda où les Eperviers devaient entrer en compétition le 11 janvier dernier dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le bus qui transportait la sélection togolaise a été criblé de balles le 8 janvier dernier par les forces du Front de libération de Cabinda (FLEC).
Après cette attaque, le gouvernement togolais avait décidé de retirer son équipe de la compétition. Mais la CAF n’a pas vu cette décision d’un bon œil. Le 30 janvier dernier, elle a annoncé que le Togo ne disputera pas les deux prochaines éditions de la CAN, c’est-à-dire en 2012 en Guinée Equatoriale et au Gabon, et en 2014 en Libye.
Selon la CAF, les Togolais ont été «punis» pour «interférences politiques» dans le sport. La CAF qui avait été avertie des menaces qui pesaient sur l’organisation de la CAN, aurait demandé à toutes les sélections qui participaient au tournoi de ne pas emprunter la voie de l’enclave de Cabinda et d’utiliser la voie des airs. Une recommandation qui, selon elle, n’aurait pas été suivie par le Togo.
Publié le 05-02-2010 Source : Gaboneco Auteur : Gaboneco

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