(Afrique Avenir 15/09/2011)
Le démarrage des travaux du nouvel aéroport du Burkina Faso dont le coût de réalisation est estimé à 229 milliards de francs CFA, est fixé en 2013, a appris l’APA auprès du ministère en charge du Transport.
C’est pour répondre efficacement à la croissance du trafic aérien, en se basant sur des normes modernes et de sécurité, que le gouvernement du Burkina Faso a décidé de délocaliser l’aéroport international de Ouagadougou sur le site de Donsin, situé à 35 km au nord de Ouagadougou.
Prévu sur 4 400 hectares contre 426 hectares pour l’actuel aéroport, le futur aéroport et ses voies d’accès ont été confiés à la Maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin (MOAD) qui représente pleinement l’Etat dans la réalisation de l’infrastructure.
La sécurité et la sûreté des activités aéronautiques, la conformité aux normes internationales et l’ambition d’être au top des grands aéroports en Afrique sont les raisons principales de la délocalisation de l’ancien aéroport.
Ce nouvel aéroport, qui sera érigé dans une bourgade au nord de la capitale politique, sera exécuté en trois phases. Le financement sera assuré par l’Etat burkinabé et le secteur privé.
La première phase permettra d’accueillir les aéronefs de type Boeing 747. Le plan de développement prévoit deux pistes pour l’atterrissage et le décollage, une liaison avec le réseau ferroviaire, huit terminaux passagers avec un terminal distinct pour les pèlerins et les compagnies low cost.
La deuxième phase verra l’extension des capacités aéroportuaires et permettra d’étendre le terminal passagers et celui du fret, de renforcer la sécurité aéroportuaire grâce à un équipement radar, ainsi que des équipements de contrôle et de surveillance.
La troisième phase (2018-2023) sera consacrée à la création d’une zone franche, la construction de bretelles de voie ferrée, de complexes hôteliers et commerciaux ainsi qu’au démarrage des études de faisabilité d’une deuxième piste d’atterrissage.
Le partenariat secteur public/secteur privé se fera par la mise en place d’une société d’économie mixte qui sera chargée de la promotion du nouvel aéroport d’une part, et d’autre part de la gestion des activités commerciales de l’actuel aéroport situé en plein centre ville de Ouagadougou.
Selon les estimations, le nouvel aéroport de Ouagadougou pourra recevoir 30 millions de passagers par an.
TT/cat/APA
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