Un candidat d'opposition évincé de la course pour l'élection présidentielle du 28 novembre prochain en République démocratique du Congo (RDC), le révérend Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, a mis lundi en garde contre un scénario "Côte d'Ivoire bis" (des violences post-électorales) et appelé la communauté internationale à faire respecter les droits des candidats.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a refusé d'accepter sa candidature, invoquant le fait que son dossier était incomplet faute du paiement des 50.000 dollars exigés comme caution. Le rejet de sa candidature a été confirmé ensuite par la Cour suprême de Justice (CSJ). Mais dans les deux cas, les procédures n'ont pas été respectées, a dénoncé M. Moka, qui préside le Mouvement bleu.
Selon lui, il a bien fourni la preuve du paiement de la caution, fait par le biais de l'Union des Banques congolaises (UBC), conformément aux instructions communiquées par la Céni. Mais, a-t-il accusé, la Céni s'est servie de la même feuille que pour les élections de 2006 sans se rendre compte que la banque UBC avait été liquidée en 2006 et reprise par la Banque Congolaise (BC).
Quant à la CSJ, elle s'est contentée d'annoncer sa décision à la télévision, sans recourir à un huissier pour la transmettre aux plaignants, a indiqué le révérend Moka, récemment rentré à Kinshasa d'exil en Belgique.
"Cette succession de faits me réconforte dans la conviction que la Côte d'Ivoire bis est bel et bien en marche et que les assurances de la Monusco (la Mission de l'ONU en RDC) n'y feront rien", a-t-il indiqué dans un communiqué.(belga/mb)
26/09/11
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