(La Prospérité 23/08/2011)
*Tous ceux qui ont réclamé la conduite et la certification des élections de novembre prochain par la Communauté Internationale doivent déchanter. Ce, au regard de la position officielle du Gouvernement américain exprimée par son Ambassadeur en poste à Kinshasa, M. James Entwistle. En effet, devant une audience, au Wilson Center à Washington DC, le diplomate américain s’est insurgé contre les voix qui réclament que la Communauté Internationale conduise et certifie les élections du 28 novembre 2011 en RDC. Cette logique, dit-il, attache l’idée selon laquelle les Congolais sont incapables de conduire et certifier eux-mêmes leurs élections. «Je suis totalement contre cette idée », a-t-il fermement souligné. Et, à l’Ambassadeur de poursuivre : «ce que l’Amérique et la Communauté Internationale devraient plutôt faire, c’est d’apporter à ces Congolais braves et dédiés les ressources, la formation et tous les moyens nécessaires pour leur permettre de conduire leurs élections». ‘‘Si la contribution de la Communauté Internationale s’élève au-dessus du niveau de 2006, cela sous-entendrait que la Communauté Internationale et les USA ont failli à leur mission d’accompagner la RDC à aller de l’avant et à se reconstruire’’, a-t-il poursuivi. Avant d’indiquer que ‘‘nous avons confiance que les Observateurs Electoraux Congolais offriront au monde entier l’assurance la plus authentique que le résultat des élections reflète ‘‘avec certitude ce qui s’est passé aux urnes’’. Quant aux candidats perdants, il les invite à accepter les résultats des élections et à se ranger derrière le gagnant pour l’intérêt de la nation. L’Ambassadeur des Etats-Unis accrédité à Kinshasa, Son Excellence M. James Entwistle a présenté, tout récemment, devant une audience au Wilson Centre Washington DC, la position officielle des Etats-Unis quant aux préparatifs, processus, et certification des résultats des Elections de novembre 2011 en RD-Congo. A l’occasion, le diplomate américain s’est insurgé contre les voix qui réclament que la Communauté Internationale conduise et certifie les élections du 28 novembre en RDC. Cette logique dit-il, entrave l’idée selon laquelle les Congolais sont incapables de conduire et certifier eux-mêmes leurs élections. «Je suis totalement contre cette idée », a-t-il fermement souligné. Et à l’Ambassadeur de poursuivre : «ce que l’Amérique et la Communauté Internationale devrait plutôt faire c’est d’apporter à ces Congolais braves et dédiés les ressources, la formation et tous les moyens nécessaires pour leur permettre de conduire leurs élections». Les Etats-Unis d’Amérique par ailleurs, a-t-il ajouté, par le biais de l’Agence de Coopération Internationale pour le développement, USAID en sigle, a déjà mis à la disposition du Gouvernement congolais 12 millions de dollars affectés à l’éducation civique, à la formation et aux équipements spécialisés de la police pour la sécurisation du processus de vote. L’Ambassadeur a noté que l’Amérique contribue déjà financièrement à la hauteur de 1/3 pour l’appui à la Monusco. Il a de même déclaré que les Congolais ont, et continuent de développer les capacités de gérer eux-mêmes leurs propres élections. Pour se faire, il est donc logique que la communauté Internationale apporte un soutien moins important qu’en 2006. ‘‘Si la contribution de la Communauté Internationale s’élève au-dessus du niveau de 2006, cela sous-entendrait que la Communauté Internationale et les USA ont failli à leur mission d’accompagner la RDC à aller de l’avant et à se reconstruire’’. ‘‘Nous avons confiance que les Observateurs Electoraux Congolais offriront au monde entier l’assurance la plus authentique que le résultat des élections reflète ‘‘avec certitude ce qui s’est passé aux urnes’’, a-t-il ajouté. L’Ambassadeur Entwistle souligne que malgré le fait que le processus d’enrôlement ait connu des difficultés techniques et logistiques au début, la RDC a enrôlé plus de 32 millions de votants. ‘‘Ceci est un accomplissement profondément significatif compte tenu des défis historiques et actuels qu’a connu et que continue de connaître la RDC’’, reconnaît-il. Avant de conseiller que pour qu’il ait des élections crédibles en RDC, il faudra de la transparence, des campagnes électorales ouvertes et équilibrées. Des élections transparentes signifient pour lui : « un environnement dans lequel les candidats battent campagne, les électeurs votent, les votants sont comptabilisés et les résultats sont proclamés dans un processus ouvert et transparent… Les candidats devraient être capables de voyager et battre campagne librement, sans harcèlement ni intimidation. Tout ceci dans un environnement où les médias travaillent sans harcèlement ni intimidation. Aussi, les femmes et les hommes devraient avoir un accès égal au processus’’. James Entwistle espère ainsi, que les acteurs concernés signeront la proposition du Code de bonne Conduite. Parlant des candidats perdants, le Diplomate américain leur suggère, conformément à la théorie des élections, qu’ils acceptent les résultats et se rangent derrière le gagnant pour l’intérêt de la nation. En faisant cela, pense-t-il, ils expriment un appui pour le processus démocratique et, le cas échéant, pourront se représenter aux prochaines élections. Il croit fermement que le comportement des candidats perdants représentera «un outil primordial de mesure de développement de la démocratie en RDC». L’Ambassadeur a déclaré, en outre, que la majorité des Congolais avec lesquels il s’est entretenu sont convaincus que dans 5 ans, il y aura d’autres élections en RDC. «Ceci me donne une raison d’avoir de l’espoir et de rester optimiste que le Congo, petit à petit, divorce d’avec son passé violent et de son instabilité politique. Et ceci a-t-il ajouté « rend de plus en plus difficile la tâche de tout Leader, Homme politique et Parti Politique de s’éloigner de ce processus». L’Ambassadeur estime également que « toute politique américaine au Congo est conçue pour que tout ce qui a été fait en RDC et à la RDC dans les années 90 et le début des années 2000 (statistiquement années les plus sombres de la RDC depuis la 2ème guerre mondiale), n’arrivent plus jamais, de plus, à assister le pays dans sa reconstruction et pour qu’il aille de l’avant.
La Pros.
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