(Le Point 30/08/2011)
Un homme affirmant parler au nom de la secte islamiste nigériane Boko Haram a revendiqué l'attentat. Ses propos n'ont pu être vérifiés de source indépendante et la police a indiqué enquêter sur plusieurs pistes.
Les autorités nigérianes ont annoncé mardi avoir procédé à des arrestations dans le cadre de l'enquête sur l'attentat sanglant contre le siège des Nations Unies, le 26 août à Abuja, sans fournir de précisions.
"La police a procédé à des arrestations", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police fédérale, Yemi Ajayi, ajoutant que le chef de l'Etat, Goodluck Jonathan, en dirait plus "en temps voulu".
M. Ajayi a refusé de donner des précisions sur l'enquête en cours.
Vingt-trois personnes au moins ont été tuées dans l'attentat suicide vendredi matin contre le QG de l'ONU où travaillaient environ 400 employés.
Un kamikaze dans une voiture a franchi deux portails gardés avant d'activer ses explosifs en venant s'écraser contre l'entrée du bâtiment de plusieurs étages.
Un homme affirmant parler au nom de la secte islamiste nigériane Boko Haram a revendiqué l'attentat. Ses propos n'ont pu être vérifiés de source indépendante et la police a indiqué enquêter sur plusieurs pistes.
Le responsable de la sécurité des Nations unies, Gregory Starr, ainsi que des agents du FBI ont été dépéchés au Nigeria après l'attaque, l'une des pires jamais subies par l'ONU.
- Publié le 30/08/2011 à 12:12 - Modifié le 30/08/2011 à 12:13
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