(Xinhuanet 23/08/2011)
OUAGADOUGOU -- Le procès de l'affaire Justin Zongo s'est ouvert lundi à la Cour d'appel de Ouagadougou où comparaissent trois policiers accusés de coups mortels et complicité de coups mortels.
Les faits remontent entre décembre 2010 et février 2011 où l'élève de la classe de 3e du nom de Justin Zongo est décédé dans des conditions suspectes, après avoir été interpellé puis relâché par la police.
M. Zongo a été interpellé par la police à la suite d'une rixe avec une de ses camarades de classe.
Ses camarades clament qu'il est mort suite au coups et blessures qu'il aurait reçus au commissariat de police de Koudougou alors que les autorités de la région ont sountenu qu'il est décédé des suites de méningite.
Cette affaire a plongé le Burkina Faso tout entier dans la plus grave crise sociopolitique de son histoire.
Les policiers accusés dans cette affaire, à savoir l'officier Roger Narcisse Kaboré, les assistants Bélibi Nébié et Bèma Fayama risquent 20 ans de prison ferme.
Devant le tribunal, les accusés ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés, même s'ils reconnaissent lui avoir donné des gifles ou encore lui donné, de temps à autre, un coup de poing.
Les témoignages de la trentaine de témoins ne sont, pour l'instant, pas concordants, mais ils tentent de démontrer que c'est suite aux coups et blessures reçus au commissariat qu'il aurait succombé.
Les parents, amis, camarades de classe et connaissances de Justin Zongo qui ont fait le déplacement du palais de justice de Ouagadougou souhaitent que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
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