KINSHASA — Les journalistes de plusieurs organes de presse en République démocratique du Congo (RDC) vont effectuer vendredi à Kinshasa une "marche de colère" afin de dénoncer les violences physiques ou verbales à l'encontre des journalistes, a annoncé mercredi l'organisation "journalistes en danger" (JED).
L'organisation JED à la suite de cet incident a décidé de "décréter un embargo total de six mois contre M. Kisombe sur tous les médias congolais et de former une chaîne de solidarité autour la journaliste concernée, rédactrice en chef à la chaîne privée RTVS1, appartenant au Premier ministre Adolphe Muzito.
M. Kisombe était injoignable dans l'après-midi pour commenter cette décision.
Selon des responsables de médias cette agression témoigne de la "multiplication des actes d?intolérance" envers les journalistes, à l'aube de la présidentielle prévue, comme les législatives, le 28 novembre.
L'un d'entre eux, selon JED, a été "violemment agressé" vendredi à Kinshasa pour avoir filmé les gradins vides du stade où s'ouvrait le congrès du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir).
Fin juin, Witness-Patchelly Kambale, 32 ans, travaillant à la Radio communautaire Lubero Sud, à Kirumba, dans la province du Nord-Kivu (est) avait été tué près de son domicile "par des hommes armés qui lui ont tiré trois balles à bout portant dans la poitrine".
(AFP)
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