(Afrique en ligne 31/08/2011)
C'est ce mercredi que le contrat entre Air Madagascar et Air Italy expire. Comme on le sait, c'est un Boeing 777-200ER d'Air Austral qui fera le relais en vue d'assurer les vols long courrier d'Air Madagascar pour les deux dernières journées de ce mois d'août. Par la suite, à partir du mois de septembre une nouvelle solution sera mise en oeuvre pour doter la compagnie aérienne nationale d'un autre avion. Joint au téléphone, hier après-midi, un responsable d'Air Madagascar a expliqué que normalement la signature du contrat en vue de cette acquisition d'un aéronef est attendue dans les prochaines heures.
Temporaire. Mais en attendant d'être fixé sur la question, différents schémas sont avancés. Le premier serait de continuer la location du 777-300ER d'Air Austral. Une solution qui ne pourrait être que temporaire. Car selon des spécialistes du secteur aérien
en basse saison, les Boeing 777 sont onéreux à faire voler. La preuve, sur la ligne Tanà-Paris-Tanà, Air France par exemple, bascule toujours sur les 777 en haute saison, pour ensuite repasser à Airbus après. La deuxième solution, justement c'est d'opter pour un Airbus.
Menace. Dans tous les cas, Air Madagascar avait probablement procédé à des études très poussées avant de décider sur un choix. Par ailleurs, même si la compagnie aérienne nationale fait énormément d'efforts pour son redressement, une menace pèse toujours dans la mesure où c'est toujours l'ACM qui établira le Quality Control. Or on sait combien cet organisme n'est plus crédible depuis l'entrée de la politique dans sa gestion. En somme, tant que l'ACM ne se refait pas une santé, il sera toujours difficile de convaincre l'Union Européenne et, du coup, il sera difficile de faire lever la sanction.
Quoi qu'il en soit, Air Madagascar peut se féliciter de pouvoir se débarrasser du Boeing 767 d'Air Italy qui est plus vieux que ceux loués par Air Madagascar auparavant. D'ailleurs l'on suppose que c'est en raison de cette vieillesse que la DGAC avait décidé de contrôler l'appareil. La question qui se pose est : pourquoi, Air Italy qui est le premier responsable ne supporte-t-il pas les frais occasionnés par la dernière immobilisation de l'avion en France ?
R. Edmond
Midi Madagasikara
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