(Xinhuanet 23/08/2011)
LOME -- Une implication présumée dans un trafic de drogue en complicité avec un réseau latino-américain très actif dans le domaine, vient se greffer sur l'affaire de tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat togolais dans laquelle le député Kpatcha Gnassingbé est impliqué, considéré comme le cerveau de ce complot présumé, indique lundi la presse locale.
Selon le quotidien togolais Nouvelle Expression qui cite des informations du Sahel-intelligence.com basées sur des sources de l'Agence fédérale anti-drogue américaine (DEA), ces sources précisent que Kpatcha Gnassingbé aurait rencontré le réseau latino-américain en 2007 en Guinée Bissau par l'intermédiaire d'un homme d'affaire libanais au Togo et disposant d'un passeport diplomatique bissau-guinéenne. Au cours de cette rencontre, Kpatcha aurait négocié avec ces trafiquants de cocaïne les tarifs du droit de transbordement au large de la baie de Lomé, leur assurant la garantie de leurs marchandises illicites.
Selon les mêmes sources, les Américains voudraient saisir l'occasion de l'ouverture prochaine du procès de l'affaire d'atteinte à la sûreté de l'Etat pour réactiver le dossier de complicité présumée de trafic de drogue constitué à l'égard de Kpatcha Gnassingbé par l'Agence fédérale américaine antidrogue (DEA).
Demi-frère du président togolais Faure Essozimna Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé est écroué depuis un peu plus de deux ans sous l'inculpation de tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Une trentaine de personnes dont des officiers et sous-officiers de l'armée togolais ainsi que des civils ont été aussi arrêtées dans cette affaire mais une dizaine ont été récemment libérées sous contrôle judiciaire suite aux changements intervenus dans le dossier.
Une perquisition effectuée au domicile de Kpatcha Gnassingbé au lendemain de son arrestation a permis de déceler des armes sophistiquées et autres dispositifs de guerre.
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