(BBC Afrique 04/07/2012)
Cette requête des députés fait suite à l’assassinat d’un élu local à Gao, à la destruction de patrimoines culturels à Tombouctou et à Gao, ainsi qu’au climat de peur qui s’est installé chez les populations de ces localités après les affrontements entre les islamistes et le MNLA, la semaine dernière.
Pour Abdoul Abdoulaye Sidibé, président de la commission Défense, sécurité et protection civile de l’Assemblée Nationale, le gouvernement est dans l’impossibilité de faire face à ses devoirs et il doit recourir à la CEDEAO.
Les députés demandent également que les résultats de l’enquête sur l’agression du président de transition, Dioncounda Traoré soient rendus publics et que les auteurs soient punis.
Dioncounda Traoré était le président de l’hémicycle où son parti, l’ADEMA, est majoritaire. Il a été sollicité pour assurer l’intérim de la présidence après le renversement du pouvoir d’Amadou Toumani Touré par un coup d’Etat.
Le président Traoré a ensuite été désigné à la tête de la transition pour une année par la CEDEAO et l’ex-junte. Mais avant de commencer ce mandat, il a été agressé par des manifestants à son palais le 21 Mai. Transféré en France quelques jours après les faits, il est toujours sous traitement à Paris.
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