Le Rwanda a contesté, dimanche 22 juillet, la décision des États-Unis de suspendre leur aide militaire en raison du soutien de Kigali à un soulèvement armé dans la République démocratique du Congo (RDC) voisine. Le Rwanda a affirmé que la décision américaine reposait sur de mauvaises informations.
Préoccupés par les preuves selon lesquelles le Rwanda serait impliqué dans le soutien de groupes rebelles congolais, notamment le M23, les États-Unis avaient fait savoir qu’ils ne contribueraient plus au financement de l’aide militaire figurant dans l’allocation de l’exercice budgétaire en cours. Les fonds, d’un montant de 200 000 dollars (164 000 €) qui étaient destinés à financer une académie pour des sous-officiers seront réaffectés à un autre pays qui n’a pas été précisé.
Un rapport d’experts de l’ONU a récemment fait le lien entre le M23 et une aide directe sous forme d’armes, munitions, recrues, de hauts responsables rwandais, mettant nommément en cause le ministre de la défense, le général James Kabarebe, et le chef d’état-major des armées, le général Charles Kayonga. Les autorités congolaises ont démenti cette implication, affirmant que « le Rwanda n’est ni la cause, ni le complice de l’instabilité dans l’est de la République démocratique du Congo » . Cette semaine à Kigali, des responsables rwandais doivent rencontrer des experts de l’ONU à l’origine du rapport.
la-croix.com
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