Au moins 37 personnes ont été arrêtées suite à l'attaque avant l'aube de la résidence présidentielle, a annoncé mercredi l'armée.
L'armée a également indiqué que toutes les personnes arrêtées étaient des soldats ce qui indiquerait que l'attaque de mardi pourrait être une tentative de coup d'Etat de plus dans ce pays d'Afrique de l'Ouest riche en minerais et émancipé de la tutelle coloniale française en 1958.
L'ancien chef de l'armée guinéene Nouhou Thiam a été la première personne identifiée parmi les arrêtés suite à l'attaque lancée à 3h00 heure locale sur la résidence présidentielle dans le district de Kippe dans la capitale, Conakry.
Le président Alpha Condé a survécu à l'attaque, mais un de ses gardes du corps a été tué et trois autres ont été blessés. L'assaut a été repoussée par la garde présidentielle une heure plus tard.
Condé, 73 ans, a été élu le 7 novembre et a prêté serment comme président le 22 décembre pour mettre fin à une crise de longue durée déclenchée par un coup d'Etat militaire après la mort du président de longue date Lansana Conté en décembre 2008.
La Constitution de la Guinée stipule que les élections législatives doivent être menées six mois après les élections présidentielles. Condé est sous pression croissante car les élections ont été reportées.
En mars, l'Union africaine a envoyé une délégation en Guinée pour exhorter le pays à organiser des élections législatives le plus tôt possible.
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